@Arogavox
Ne pas nier des évidences. Ne pas faire le vrai diagnostic interdit de trouver le remède.
Ce n’est pas la
société qui est ensauvagée, c’est une partie de la population
qui fait sécession de la société globale. Il y a, en effet, des
sauvages, acculturés, majoritaires dans certaines villes ou certains
quartiers, ou en voie de le devenir, et qui veulent imposer leur loi.
« Incivilités », «
bêtises » et « bagarres » sont les mots employés par
certains représentants de l’autorité (président de la
République, maires, préfets, sociologues de service) à la
place d’« agressions », « saccages » et « émeutes » qui
devraient figurer. Une telle conjonction des euphémisations ne peut
être le fruit du hasard ou d’une accumulation d’erreurs
individuelles. Il n’y a pas de complot non plus, pas de donneur
d’ordre au sommet, seulement une politique de l’omerta pratiquée
de manière systématique par les médias de grand chemin dès que
les conséquences de l’immigration
se font sentir. Nous avons été parmi ceux qui ont publié les
prénoms des personnes accusées de meurtre sur le chauffeur de
Bayonne. J’ai été interpellé par un journaliste d’@rrêt
sur images qui m’a demandé « quel
est l’intérêt de publier ces noms ».
Il trouvait parfaitement légitime d’occulter une partie du réel,
tant une grande partie des journalistes (pas tous) ne veut plus
informer mais rééduquer le public dans un sens libéral-libertaire.
le succès du hashtag #OnVeutLesNoms est un signe.
Mais les censures publiques des lois dites antiracistes veillent,
rejointes par les censures privées des réseaux sociaux américains.
Il faudra, sans doute, d’autres morts, d’autres viols, d’autres
émeutes pour constater un réveil durable de l’opinion. Un réveil
qui exigera des mesures et non des paroles lénifiantes et
anesthésiantes. »
Claude Chollet, président de l’Observatoire du
journalisme