@Traroth
Merci pour votre commentaire, et pour ce qu’il manifeste de finesse et de mesure.
Il y a cependant un problème de fond à considérer.
En nos qualités de citoyennes et de citoyens, ne sommes-nous pas engagé(e)s par ce que font, à l’étranger plus particulièrement,nos différents gouvernements tout autant que les multinationales qui peuvent être dites françaises ?
Evidemment, pour ce qui concerne les premiers, ils disposent — et le président de la république plus nettement encore qu’eux — de la Constitution de la Cinquième République...
Savons-nous à quel point celle-ci correspond à un effondrement organisé du suffrage universel ?
Ne pourrait-ce pas être un souci pour toute personne qui considère que la citoyenneté ne peut pas être qu’un vain mot ?
Sur ce terrain, j’ai d’abord rencontré la trajectoire de Jean Moulin... et j’ai vu à quel point elle risquait de couper celle de... Charles de Gaulle. Il a donc fallu que le président du Conseil de la Résistance soit livré à Klaus Barbie vingt-cinq jours après avoir été désigné...
Or, dès le 8 mai 1945, De Gaulle ensanglantait quelques villages algériens, tandis que le 15 septembre 1945, il donnait le coup d’envoi de la guerre d’Indochine...
Au bout de ces deux décisions, il y aurait... un peu plus de 2 millions de morts.
Et les Françaises et les Français y sont tellement pour rien... qu’ils n’en savent strictement rien...
J’offre cela à votre méditation...
Pour ma part, je ne sais pas où nous allons... Mais il est sûr que nous y allons les yeux fermés et la conscience politique morte.