Lors de son premier discours de ministre de la justice, le mardi 7 juillet 2020, qui a eu lieu lors de la passation de pouvoir de Nicole Belloubé à Eric Dupont-Moretti, celui-ci le termine de la façon suivante :
« ... Je serai le garde des sceaux du dialogue et j’accepterai la contradiction dont j’ai toujours été le fervent défenseur.
Ce moment, Mme la Ministre, Mmes et Mrs est pour moi vertigineux, j’appréhende cette tâche avec humilité, mais pour moi, la parole est aux actes.
Je serai un garde des sceaux de sang mêlé, mon ministère sera aussi celui de l’antiracisme et des droits de l’homme. »
Nous avons entendu sur youtube, Eric Dupont-Moretti défendre le droit pour tous à « la présomption d’innocence », en particulier début 2018 pour Tariq Ramadan, citoyen Suisse et professeur à Oxford, retenu en France depuis le 31 janvier 2018 et actuellement toujours « assigné à résidence ».
Nous l’avons entendu aussi sur le même site critiquer les médias actuels pour leur non respect du secret de l’instruction et leur manière de rendre justice avant que celle-ci ne le fasse. Leur surenchère fausse le débat et le passionne violemment. C’est exactement ce qu’il se passe depuis deux ans et plus dans le cas de Tariq Ramadan.
Cette affaire semble bien être un traquenard monté de toute pièce par ses ennemis, avec l’aide des médias qui l’ont verrouillée. Peut-on accepter une justice sous influence de ce genre ?