@Gilbert Spagnolo dit P@py
le commerce c’est plus une conséquence de la réalité économique qu’autre chose,
a coté de cela aux usa, les consommateurs s’orientent de plus en plus vers une production artisanale de bien meilleurs qualité que celle produite massivement en toute légalité industriellement,
de plus les énormes profits escomptés ne sont pas finalement au rendez vous, l’industrie qui s’imaginait voir augmenter ses parts de marché par une croissance continue du nombre de consommateurs et des quantités consommées est en train de s’en rendre compte.
le marché n’est pas aussi juteux qu’ils le prétendaient, et une fois passé le pique de consommation propre à l’effet nouveauté, le marché retombe ensuite pour rester constant sur la base d’un parc de consommateur régulier ayant une affinité particulière avec le produit,
c’est uniquement la situation de prohibition qui fausse les estimations et les projections sur ce sujet,
dans tous les pays où la légalisation c’est structurée sereinement on retombe sur un parc d’utilisateurs réguliers qui tournent autour des 3-5 % de la population, de plus cette même consommation devient réduite chez les plus jeunes en perdant son caractère transgressif.
Bref les comportements se normalisent et se ritualisent naturellement sans générer de conséquences sociales et sanitaires néfastes particulières,
et ceci principalement en raison des qualités gustatives d’un produit qui est de moins en moins consommé avec du tabac (particulièrement addictif) mais avec des outils de vaporisation qui ne sont pas cancérigènes comme peut l’être la combustion.
comme déjà écrit au dessus, on tend de plus en plus vers un produit comparable à l’alcool avec ses grand crus où l’aspect défonce passe au second plan car à contrario d’un shoot d’héro ou une ligne de coke, l’aspect gustatif devient primordial pour le consommateur
si effectivement les années 90 ont été marquées par une course à l’échalote autour des taux de THC, les années 2010 ont complètement changé la donne, avec de plus en plus de consommateurs écoeurés (au propre comme au figuré) par du cannabis trop puissant et une connaissance approfondie de la plante et de ses usages,
Aussi du point de vue purement récréatif et/ou médical, un consommateur bien informé sur un marché serein ne s’oriente plus sur une souche aux effets stimulants quand il cherche une variété aux effets apaisants pour favoriser son sommeil ou ses douleurs musculaires.
mais on en est bien loin en France en raison de la prohibition. la quasi totalité des problèmes sanitaires et criminels autour du cannabis sont liés à son interdiction