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Commentaire de Ouallonsnous ?

sur Des armes nouvelles pour une guerre nouvelle


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Ouallonsnous ? 31 août 2020 02:55

@Robert Bibeau

"Le DELIRE COLLECTIF de la covid-19"

Poser les questions taboues, enfin !

Par Denis Robert

Je suis très heureux de partager ici un texte passionnant que l’auteur, pédopsychiatre, a réalisé il y a longtemps d’après une étude sur la fameuse « rumeur d’Orléans » analysée par Edgar Morin à la fin des années ’60. La question centrale étant : comment une collectivité peut-elle en venir à prêter foi à des informations insensées en basculant dans une sorte de délire collectif ?

Il y a ainsi eu une alerte épidémique au mois de mars qui a conduit, à tort ou à raison, les autorités de nos pays à agir vigoureusement, même si de manière passablement incohérente.

La force des images (hospitalisations et intubation) et de la peur collective ressentie à l’époque ayant en quelque sorte « engrammé » dans la perception collective une représentation qui en est venue à l’emporter diachroniquement sur le réel.

Des mois et des mois plus tard, alors que l’épidémie est éteinte (le virus circule encore à bas bruit mais il ne s’agit plus depuis longtemps d’une épidémie et non, il n’y a jamais eu de « deuxième vague » à l’horizon...), le même type de réponses hallucinées continue d’être imposé sans aucune base scientifique ni même aucune relation à la réalité !

L’imposition du port du masque, la course vers le vaccin pour un virus désormais bénin, l’état de terreur dans lequel reste une majorité de la population continuellement désinformée sur l’ampleur réelle du phénomène, laissent bien constater que nous avons basculé dans un délire collectif qui ne semble pas près de prendre fin (même si l’on peut raisonnablement conjecturer que la vente de milliards de doses de vaccin soit l’horizon souhaité par certains).

Les gens ont été tellement « brainwashed » que des informations pourtant définitives comme le fait que les pertes dues au Covid en font, en France, seulement le 9ème épisode épidémique le plus dommageable (en termes de mortalité) depuis l’après-guerre ou encore que malgré le nombre de « cas » annoncés de jour en jour, les hospitalisations et les décès sont aussi bas qu’il est possible de l’être ne franchissent simplement plus la barrière des esprits.

Quand, à l’échelle de la planète, on observe les décisions politiques prises en phase aiguë de pandémie de covid-19 et celles imposées dans ses suites actuelles, et qu’on les met en perspective, aussitôt une chose saute aux yeux : leur incohérence.

D’une ampleur telle que même favorable aux gouvernements au pouvoir il devient difficile, soumis à l’épreuve du constat de tant d’incohérences, de ne pas être envahi par la perplexité.

En France au printemps, en phase d’expansion de la pandémie, les tests et les masques étaient jugés inutiles, voire, pour ces derniers, nuisibles, quand ils ne nécessitaient pas des compétences si particulières pour les ajuster… qu’elles dépassaient celles d’une ministre.

Par contre en été alors que la pandémie est terminée, le masque, aux mailles tissulaires de taille bien supérieure à celle du virus, n’est plus inefficace et inutile, mais devient au contraire et paradoxalement indispensable et obligatoire, y compris parfois en extérieur, et des amendes élevées sont même prévues pour les récalcitrants ou les allergiques.

Les tests sont pratiqués en nombre croissant alors qu’ils sont désormais parfaitement inutiles (d’autant que le test PCR ne distingue pas les virus morts des virus vivants),

Tout cela est absurde. Incohérent. Des décisions tellement absurdes et incohérentes qu’issues de ministres, forcément non-dénués d’intelligence, elles forcent aux questionnements les plus divers. .

Tandis que pour d’autres, n’excluant pas forcément certains aspects de la précédente hypothèse, cette affaire traduit en priorité un phénomène rare mais néanmoins bien réel : un délire collectif.

Au sens véritablement pathologique du terme.

C’est cette hypothèse que je vous propose d’explorer.

Pour qu’un délire collectif se déclenche il faut des conditions particulières. Tout d’abord l’existence d’une angoisse persistante ou d’une peur intense confinant à la panique est indispensable.

Mais cette angoisse doit détenir des caractéristiques particulières pour acquérir la capacité de faire délirer un nombre important de membres d’une collectivité.

 A l’occasion d’une épidémie particulièrement meurtrière par exemple : la peste noire décima de 1346 à 1353 quasiment la moitié de la population de l’Europe), ou à des paniques très récentes concernant précisément des épidémies à coronavirus.

Mais aussi des épidémies de grippe, aviaire ou non,

Le délire fait tâche d’huile.

Rapidement on va voir apparaitre dans le groupe concerné des symptômes de délire : des troubles de la logique la plus élémentaire à l’origine d’incohérences et d’absurdités, des perturbations de capacités cognitives, une imprévisibilité des comportements et des décisions, la présence de nombreux paradoxes, de l’irrationalité, une atteinte au bon sens tandis que l’intelligence recule, la peur affectant la qualité des capacités de réflexion et de raisonnement dans le groupe, dont la taille s’accroit si la thématique du délire ne concerne pas que le groupe d’origine mais une population plus large.

Ce qui est le cas dans une épidémie infectieuse.

Les modalités du délire sont telles qu’individuellement les gens happés par celui-ci ne présentent pas de troubles psychologiques particuliers dans leurs relations sociales tant que ne sont pas évoqués de manière précise le ou les thèmes délirants.

Mais ceux-ci sont tellement prégnants dans le nouveau quotidien qu’ils en deviennent obsédants.

Aussi dès qu’ils sont abordés, des perturbations du langage, du raisonnement et du comportement peuvent apparaitre.

En fait la pensée de groupe n’étant plus rationnelle, la communication collective devient délirante, et les individus non maîtres de celle-ci, vouée à une logique propre teintée par l’inconscient collectif, désormais prisonniers du délire, n’ont plus d’autre alternative que de s’en faire l’écho par adhésion, et de la propager.

Une fois le délire installé, sa critique par les personnes happées par celui-ci s’avère impossible. 

Les appels à la Raison de tiers extérieurs au groupe délirant sont inopérants.

Et cela d’autant plus que les interlocuteurs délirants ont un bagage intellectuel  conséquent.

Non seulement parce qu’il est toujours malaisé de reconnaitre des erreurs de jugement, mais aussi, et surtout, parce qu’à ces personnes ayant une haute opinion d’elles-mêmes, il leur est absolument impossible d’admettre l’existence d’un processus pathologique qu’ils subiraient, et pour la bonne raison que leur niveau d’intelligence est jugé par eux incompatible avec des absurdités qu’ils ne reconnaissent de toute façon pas.

Celle-ci se trouvera donc plus facilement réceptive aux appels à la raison.

Tandis que l’élite ne sera sensible qu’aux rapports de force politiques ou scientifiques.

Dans le délire collectif en cours aujourd’hui la thématique délirante repose sur l’extrême contagiosité du virus, bien qu’elles se soient révélées de mortalité infime, a forcément joué un rôle considérable.

Et donc en réalité il est un paradoxe seulement en apparence, rendant néanmoins l’épidémie difficile à penser.

Un paradoxe relatif si l’on songe que ce processus pathogène est celui de toutes les infections respiratoires, le nez n’étant pas un organe vital, tandis que le poumon l’est.

Au lieu du million de morts mondial dans son cas, 31 000 officiellement en France mais plus probablement 5 à 6000, les chiffres ayant été abondamment manipulés par le régime, quel en aurait été son dramatique bilan si à l’époque on avait confiné les porteurs sains ?

La peur, ils veulent la provoquer avec l’obligation du port du masque au prétexte que le virus circulerait !

Tant mieux si le virus circule, nous serons tous immunisés, mais comment fait il ? Le réservoir à virus qui constitue la grippe étant éteint depuis 7 mois maintenant, ne serait ce pas plutôt les résultats de tests PCR qui son incapables de différencier un virus mort d’un actif. Autrement expliqué, il s’agit de personnes asymptomatiques qui ont été testées et non de malades puisqu’il n’y en a plus ? Si vous mettez un masque comme vous oblige les autorités, il vous protégera des amendes, mais c’est tout

 


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