@binary
Je pense que mon système pousse à la mise au travail car les revenus diminuent progressivement pour ceux qui ne travaillent pas.En outre, le travail des chômeurs de plus de trois ans devient obligatoire dans un des secteurs que j’ai cités.En cas de refus, les allocations sont définitivement coupées.
En d’autres termes , personne n’est abandonné au bord de la route mais tous doivent contribuer , à la mesure de leurs capacités, aussi faibles soient-elles, au bien-être de la collectivité .
Il est rentable de produire puisque, tout en augmentant très fortement le salaire minimum, en modifiant les règles de distribution des bénéfices et en poussant la participation des salariés aux décisions et résultats , je laisse l’échelle des salaires intacte et ne la compresse pas contrairement à ceux qui veulent plafonner les salaires ce qui détruit inévitablement l’incitation à travailler et à innover ( d’où l’échec du système soviéto-communiste et du socialisme pur et dur).La motivation au travail reste donc intacte.Par contre , le compteur est remis à zéro à chaque changement de génération puisque lors de la transmission du capital , les capitaux et biens excédentaires sont prélevés au profit de la collectivité .
Cette opération périodique , rythmée par la disparition d’une génération et le passage de relais à l’autre permet d’éviter la reconstitution de la situation actuelle, aberrante et stupide, où 1% de l’humanité possède une part énorme de la richesse globale sans en avoir besoin ni sans être capable de l’utiliser ,si bien que cette richesse est stérile et inutile aux riches comme aux pauvres.
Bien entendu, ce système de mise à niveau périodique devrait être précédé une opération’’ one-off ’’ de redistribution de la richesse excédentaire accumulée et inutile soit sur une base volontaire ( on peut toujours rêver !) soit obligatoire via des prélèvements , taxes et impôts.
La faisabilité de cette transformation du système est considérée comme impossible et illusoire par la plupart pour ne pas dire par tous .OK mais c’est pourtant ce qu’il faudrait faire pour sauver l’économie globale en rétablissant une équité nécessaire et une solidarité effective au sein de nos sociétés.
Et rien n’empêche de réfléchir à des solutions au lieu d’attendre passivement que survienne la catastrophe qui frappera les riches comme les pauvres et , bien entendu, comme d’habitude, les pauvres encore plus durement que les riches.
Mais de gré ou de force , en tout état de cause,les classes super-riches devront bien se résoudre à trouver une solution pour éviter l’effondrement total du système, miné par la raréfaction des ressources,par l’impossibilité de poursuivre une croissance économique ad libitum, par la montée de la contestation , par la multiplication des conflits , par la généralisation du désordre et par les attaques de plus en plus ciblées contre leur classe s’ils veulent éviter de tout perdre .
Sans doute parviendront-ils à se préserver dans un premier temps des atrocités que provoquera l’écroulement du système mais pour combien de temps si 99% de l’humanité les prend pour cible.
La guerre et les révolutions ruinent le climat des affaires sauf pour une très, très petite minorité qui s’enrichit encore plus mais cette toute petite minorité peut-elle survivre dans un climat généralisé d’hostilité et de haine à leur encontre et continuer à vivre agréablement dans l’insécurité que ce climat générerait inévitablement contre eux et leurs familles.
Je suis contre les guerres, la haine , la vengeance, la violence en général et les règlements de compte , d’où mes propositions qui constituent une méthode douce pour résoudre ces problèmes- en leur donnant , en plus, s’ils collaborent à la mise en place du nouveau système , le beau rôle de la générosité- et qui évite de les spolier de tous leurs biens puisqu’ils pourraient conserver la partie de la fortune qu’ils sont , avec leurs familles, en mesure d’utiliser et de consommer.
C’est ça ou l’anarchie et la perte totale de leurs biens et peut-être de leur existence, si la chienlit se généralise.Espérons que le bon sens prévaudra chez les ultra-riches comme auprès de l’ensemble de l’humanité.