Chaque époque a son style : le pas de l’oie et le salut
romain pour les année trente, le masque et le confinement aujourd’hui, mais les
causes sont les mêmes et les mises en scènes reposent sur le même mécanisme,
bien décrit pas l’auteur : l’obéissance et/ou l’inhibition par la peur.
Quelles sont les causes ? La perspective d’un marasme
économique lié à un krach financier de très grande amplitude et la crainte pour
les puissants d’un mouvement social difficile à endiguer.
Dans les années 30, pour conserver le pouvoir économique, l’establishment
a cru pouvoir se défausser du pouvoir politique en le confiant à des criminels
imbibés de théories xénophobes et racistes en Europe, et l’éradication de cette
vermine a eu un coût humain considérable, y compris dans les rangs des
commanditaires eux-mêmes. Mais on sait maintenant que le « prix » de
cette boucherie était le renforcement de la finance américaine après une cure
de désintoxication carabinée.
Aujourd’hui, le krach est aussi grave que celui de 1929,
mais les manipulateurs que sont les participants aux surprise-parties de Davos
ont retenu les leçons du passé et ils disposent d’armes modernes : les
GAFAM qui permettent une diffusion instantanée et mondiale de la propagande, et
la technologie numérique en général qui démultiplie l’efficacité du contrôle
social par le puçage des citoyens, le numéro de sécu ayant constitué es
prémisses de la big-data.
Le but est de détruire l’économie réelle (de proximité) pour
pouvoir endetter ses acteurs en finançant le redémarrage, comme l’avait fait la
seconde guerre mondiale. L’élection présidentielle américaine a été l’occasion pour
les mondialistes de lancer une opération pour déséquilibrer Trump en lui
lançant dans les pattes un boulet qu’il n’avait pas prévu. Le discréditer en
mettant en évidence son « incompétence » sera-t-il suffisant pour
masquer le vide du programme démocrate ?
Peut-être pas, mais en attendant, les colonies de l’empire
que nous sommes subissent les dégâts collatéraux de cette stratégie.