@Francis29
Un virus a un seul but dans la vie : multiplier son ADN le
plus vite possible pour survivre génétiquement, comme le font tous les
êtres dotés d’un ADN. Or, un virus, c’est un ADN réduit à sa plus simple
expression. Son but, ça n’est pas de rendre malade. Les symptômes de la
maladie sont liés aux réactions de l’organisme destinées à éradiquer
le virus : la fièvre, c’est le corps qui la produit pour empêcher le
virus de se reproduire ; les courbatures, c’est la contraction intense
des muscles pour produire de la fièvre ; la toux, c’est la réaction
inflammatoire du nez, de la trachée et des bronches à l’entrée du virus
dans les tissus respiratoires.
Le virus, lui, il a intérêt à ce que le patient reste debout et le transmette dans les postillons et les particules d’aérosols.
On comprend donc que pour qu’un virus soit très contagieux (par voie aérienne), il faut AUSSI qu’il soit relativement bénin.
S’il est très dangereux, il risque en effet de tuer ses hôtes avant
qu’ils ne l’aient transmis. Les virus les plus contagieux de la planète,
ceux du rhume de cerveau, ne tuent personne.
C’est en mutant qu’un virus devient plus contagieux. Et cette mutation, qui lui confère une plus
grande contagiosité, ne le rend pas pour autant plus grande
dangereux. Au contraire. Et c’est ainsi qu’il trouve sa place, au cours du processus qu’on appelle l’immunité collective.
La vaccination contre ces virus est une impasse thérapeutique. Et cette caractéristique est son moindre défaut.