« Explorateur des zones obscures »...Quel cinéaste, enfin bon cinéaste, je ne parle pas des épiciers, qui ne correspondrait pas à cette définition.... ?
Un bon metteur en scène, très français, n’oubliant pas comme Hitchcock, d’ailleurs, les plaisirs de la table quand il tournait. Faisant tourner comme Truffaut la même bande de copains. Mais ça, c’est le monde des bistrots et du cinéma. Deux univers qui se ressemblent assez. On fait de grand gestes, on boit beaucoup, on s’enivre de paroles et de serments, et on refait sans cesse la même scène.
J’ai fait une fois le figurant. Dans un film de Melville. « L’apprenti salaud ». Ca m’a paru sympathique et tranquille. Trois jours pour faire une scène de cinq minutes à peine. On comprend que tant de gens veulent faire du cinéma. La littérature est plus frustrante à coté. Bien moins d’avantages secondaires. Ruth Rendell a du prendre plaisir tout de même à écrire « l’analphabète » quand même. Qui est devenu « La cérémonie ». Un scénario fabriqué donc par un maitre queue, si habile et talentueux, que la réalisation apparait tout de même moins difficile que la confection du plat. Ruth Rendell et Patricia Highsmitt, toutes deux un peu oubliées, sont des maitresses de la littérature et du suspense. Je pourrais parler aussi de Dahpné Du Maurier...Je m’égare un peu. Tout de même Jean Pierre a fait quelques bonnes loupées. Il n’aurait jamais du faire « madame Bovary », qui ressemble à un mauvais téléfilm. Quand au « cheval d’orgueil », cela frise la faute professionnelle. Quand il était mauvais, Chabrol y mettait tout son poids. Conséquent.