@Yaurrick
Les technocrates libéraux tentent cette politique de l’offre depuis 30 ans. Nous avons aujourd’hui une explosion du nombre de logements vacants sans baisse de prix pour autant.
Je vais vous dire un secret : l’immobilier n’est pas un marché (au sens économique du terme).
Pour être honnête, absolument aucun produit ne suit la loi du « marché ». C’est une théorie qui ne tient pas la route dès sa définition et n’a aucun rapport avec le réel mais passons, rien dans l’immobilier ne peut se rapprocher d’une quelconque définition de « marché ».
Il y a une vraie volonté technocratique d’application de la théorie de l’offre néolibérale pour les logements. Toutes les loi Robien, Pinel etc... avaient pour but de « libérer » le marché de l’immobilier. C’est de l’ordolibéralisme. Rien n’a jamais fonctionné et c’est normal, au risque de me répéter, ce n’est pas un marché. Il n’y a pas d’offre concurrentielle quand il n’y a pas 2 produits identiques et qu’ils sont, par définition, immobiles.
Face à cette impuissance, sont mises en place des « aides au logement » qui sont plutôt à rapprocher de la théorie de la demande. Bien évidemment cela ne marche pas non plus. Cela n’a fait qu’augmenter les loyers, et fait que les bailleurs publics ou privés préfèrent loger les gens qui touchent les APL plutôt que ceux qui bossent. C’est la double-peine pour les oubliés du système, ceux identifiés par Guilluy ou Fourquet comme les classes populaires françaises.