@nono le simplet
Une réussite, la contention des 100 kms.....La vague de septembre a été anticipé en mai juin. On savait très bien qu’en ouvrant les frontières, on allait fatalement avoir le retour de service en septembre. C’était sereinement admis. Les plagistes avaient benoitement déployé les transats en bas de l’hôtel de la plage. Les premiers tests qui ont été fait en aout dans les aéroports ont permis de montrer qu’au bas mot plus de 500 personnes étaient positifs au covid étaient sortis de Roissy., leurs résultats leur étant communiqués quelques jours après, quand ils n’étaient plus contagieux...
On a préféré parler des clusters de la Mayenne.....Les affaires exigent le meeting pot ; la danse de saint guy...On pourra tester tant qu’on veut, tant qu’on arrêtera pas cette bougeotte intempestive, l’épidémie n’a aucune chance de s’éteindre. 
Les pandémies par le passé s’éteignaient pour les raisons de déplacement limités des hommes et des marchandises, bien plus facilement. Pas de crash test pour celle ci, qui se fout de l’espace économique des hommes, profitant avec opportunisme des frontières qu’on lui ouvre, pour s’engouffrer dedans. Faudra bien évoluer, et réviser nos partenaires, nos marchés, le tourisme, cette prédation sans nom.... Cet été, cerise sur le gâteau, les chinois se sont attaqués au service informatique des hôpitaux, histoire de s’amuser derrière leur écran. Eux font preuve d’une véritable compétence dans une autre forme de guerre. Un scénario qu’on se racontait le soir, amoureux de la SF, pour se faire peur. 
Régis Debray écrivait il y a vingt ans un livre prophétique ; Eloge de la frontière. Nous ne parlons pas celle du front national, mais celles que la nature a imposé longtemps aux hommes. C’était avant l’invention du bulldozer, de la tronçonneuse, ces engins issus de l’industrie de guerre.