@babelouest
"On appelait ce coin « la ville en bois », parce qu’il s’agissait de baraques provisoires, où vivaient depuis des années des familles extrêmement démunies. Cela a toujours existé, cela s’est déplacé.« 

... et surtout multiplié !!!

En vertu du dogme de la Sainte Croissance et conformément aux diktats de nos €urocrates, l’optimisation des bénéfices des actionnaires du CAC40 et autres fraudeurs ou exilés fiscaux implique des coupes toujours plus sombres dans les budgets publics (éducation, santé, insécurité sociale, inculture, forces de l’ordre, logement, infrastructures, ...) en parallèle avec la paupérisation massive d’une grande majorité de nos concitoyens.

Et si pour ce qui concerne les classes populaires, le travail ayant été de longue date effectué par ses prédécesseurs, notre très immature et narcissique petit Monarc a pu se contenter de »peaufiner« , c’est maintenant au tour des classes moyennes — vouées elles aussi au rouleau compresseur mondialiste par souci de »compétitivité« — d’être selon le planning de nos managers réduits au statut de »gens qui ne sont rien«  ! Et les effets de l’état d’urgence sanitaire sur la santé de nos PME devraient permettre d’encore accélérer l’agenda !

Et si, sans même parler de la désertification programmée de nos campagnes, de vastes banlieues échappent désormais à toute autorité et tout contrôle pour se transformer en zones de non-droit républicain (en start-up »France« , les LBD et autres accessoires mutilatoires de la BAC devraient largement suffire à y pallier !) , le statut de leurs habitants reste à tout prendre enviable en regard de l’explosion du nombre de SDF croisés sur nos trottoirs.

En Marche vers Nulle Part, l’ »ensauvagement" de nos concitoyens paraît bien moins relever du constat que d’un programme élaboré.

On vit décidément une époque formidable !!!