@capobianco
On peut voir cela autrement, si nos pays favorisaient le
plein emploi, le niveau de vie des gens (et pas seulement des plus
riches) la ghéttorisation serait moindre. Il existe d’autres « ghéttos »
Pour ça, il faut sortir de l’UE, de la mondialisation, et retrouver la souveraineté. Ce que vous refusez, vous rêvez de changer les traités de l’intérieur, « pour une Autre Europe » qui n’arrive jamais !
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Et vous ne tirez même pas de leçons de vos échecs.
Vous avez fait l’expérience de votre stratégie en Grèce. Tsipras a signé tout ce que lui demandaient la FMI, la BCE et la commission européenne...
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L’UPR a essayé de vous mettre en garde, mais rien n’y a fait..
— Janvier 2015 : « Les Grecs vont constater que Syriza est un Parti leurre ».
"(...) Tsipras a bien au contraire donné
tous les gages nécessaires à l’oligarchie euro-atlantiste pour l’assurer
du caractère totalement inoffensif de ses slogans :
- il a par exemple assuré, dans un
entretien avec la télévision américaine CNBC du 8 mai 2012 : « Nous ne
voulons pas de l’austérité, mais nous voulons de l’Euro et de l’Union
Européenne »
- il a enfoncé le clou en déclarant au
journal allemand Die Zeit, en octobre 2012, que « la fin de l’euro, ce
serait la fin de l’idée européenne : nous devons les défendre, peu
importe le prix »
- il s’est rendu aux États-Unis en janvier 2013 pour y être reçu avec
tous les honneurs, le 22 janvier, par la Brookings Institution, dont les
principaux financiers sont les Fondations Ford, Mac Arthur et Bill
Gates, Bank of America, ExxonMobil, ainsi que les gouvernements des
États-Unis, du Royaume-Uni, du Japon, du Qatar.
- Devant le public ainsi
réuni à Washington, le chef de Syriza a conclu sa présentation en
lançant « J’espère vous avoir convaincu que je ne suis pas aussi
dangereux que certains le pensent ». http://www.wsws.org/en/articles/2013/01/26/tsip-j26.html. Selon certaines sources, ce voyage aurait été entièrement pris en charge par le milliardaire George Soros (http://hellasfrappe.blogspot.fr/2013/02/busted-soros-funded-tsipras-trip-to-us.html )
- il a profité de ce séjour outre-Atlantique pour aller subir les
interrogatoires du FMI et du Département d’État américain, auxquels il a
montré patte blanche.
- il a « muselé les anti-euro de Syriza (environ 30 % du parti) et a imposé une ligne officielle pro-euro » ... etc
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— Juin 2015, les Grecs votent contre l’austérité. Junker leur explique « qu’il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » ! Circulez, ya rien à voir !
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— 10 juillet 2015 : « L’UPR avait raison sur tout, Syriza était bien un leurre européiste ».