On a un gros problème.. pas seulement celui de l’économie parallèle qui pourrit la vie des habitants des quartiers, par le va et vient incessant des voitures, l’occupation des halls et couloirs d’immeubles et comble de l’audace ; de demander à vos visiteurs qui ils sont et chez qui ils vont... impossibilité de circuler voire de stationner dans les lieux tenus par les dealers.. (j’ai ainsi vu un couple de jeunes gens, se faire violemment expulser.... d’un parking)
Armes, tirs, réglements de comptes à toutes heures, la totale.
diverses manifestations festives, qui se traduisent par des incendies de voitures des dégradations et d’importants troubles de voisinages (mettre la sono de voiture à fond à 4 heures du matin, la baisser puis la remettre un quart d’heure plus tard quand les habitants se sont rendormis)... ce qui traduit une volonté de nuire manifeste.
Pompiers forces de l’ordre caillaissées, conducteurs de bus violentés.
Comme si cela ne suffisait pas, il nous faut compter dorénavant avec « les facheux ».. dont les ambitions sont les mêmes : tenir les quartiers et si possible mener la vie dure aux habitants « non conformes »...
On vous demande votre logement, puis on finit par l’exiger quitte à user de méthodes extrême pour vous faire partir.. Ce que vous finissez par faire non pas sous la contrainte mais lasse de vivre dans un milieu qui vous est de plus en plus étranger et oppressant..
Aujourd’hui on s’en émeut.. par opportunisme politique, sinon pourquoi « en même temps »aggraver la situation en laissant le pays portes ouvertes alors que ne serait ce que la situation économique exigerait qu’on ne rajoute pas de la misère à la misère ?
Beaucoup d’endroit jadis sécures ne le sont plus. Les femmes sont de plus en plus harcelées, voire insultées pour leur liberté vestimentaire... et la partition annoncé comme une fatalité par françois hollande est déjà en train de se mettre en place.
40 années de laxisme et d’aveuglement ne vont pas s’évaporer avec ce que j’appele des mesurettes, des rappels à la loi, la laicité (qui est une porte ouverte à toutes les exigences et toutes les dérives), quand il y a une volonté manifeste de substitution « culturelle » qui passe par l’engagement politique et la manifestation grandissante dans l’espace public de signes distinctifs...
Le malaise identitaire n’est pas un fantasme.