Sujet d’article passionnant, car il permet à mon avatar citoyen anonyme de désigner
le cœur du malentendu à partir du dilemme suivant, contextuel, pragmatique et parfaitement circonstancié :
je ne peux pas ’étoiler’ cet article !
(... ni d’ailleurs m’abstenir, ni « voter blanc », ni déserter ... d’où cette ’réaction’ !)
Alors que j’applaudirais à une très ’grande partie’ du texte, je ne peux pourtant pas cautionner, en même temps, par exemple, une phrase comme celle-ci :
« Le suffrage universel doit rester l’outil fondamental de détermination dans la vie publique. »
Depuis l’antiquité, tous les pères du concept démocratique avaient très tôt compris que pour déléguer des responsabilités politiques, une désignation aléatoire pourrait (*...) avoir des vertus démocratiques que ne saurait remplacer la supercherie de l’élection ...
et l’on oublie bien trop encore aujourd’hui que le fameux ’du Contrat Social’ n’avait pas du tout la prétention de passer pour un « mode d’emploi » de système démocratique, mais ne se proposait ouvertement que comme un essai ! ...
Lorsqu’y était présenté le concept de Volonté générale, hélas, il n’y a pas été souligné que si l’étymologie du mot ’vote’ est bien voeu (ie : volonté), cette Volonté Générale ne saurait être réduite à l’emploi de techniques très particulières de scrutin pour choisir des rois élus ! ... et que le concept d’Intérêt général ne peut logiquement qu’être subordonné à une préalable estimation consensuelle de la fluctuante Volonté Générale ...
Alors, pour faire court, disons que, pour ma part, j’arrive à étoiler des options bien circonstanciées, des paragraphes plutôt courts ou bien définis,
mais que je ne crois pas pertinent de vouloir cautionner en bloc toutes les visions d’un auteur, ou tout un ’programme électoral’ !
Surtout lorsque je veux bien à la rigueur m’en remettre à un ’arbitre’ tel que le laisse envisager notre Constitution française,
mais surtout pas déléguer le bouton nucléaire à un gourou omniscient-omnipotent !