La censure invite à reconsidérer ce que les media qualifient de complotisme.
Dans le cas de Cossette, qui est avec Trotta et quelques autres un héros des temps modernes, il y a aveu manifeste qu’on range dans le tiroir « complotiste » des gens qui puisent ce qu’ils divulguent dans la réalité des faits prouvés (déclarations publiques, coupures de journaux, etc...).
C’est ce terme, avec diverses autres insultes, qu’on utilise quand on n’a rien à dire ni à redire, mais qu’on veut salir.
On y associe volontiers d’autres accusations génériques et récurrentes, qui sont invariablement le racisme, l’antisémitisme et l’appel à la haine :
« Surtout, n’allez pas éplucher le contenu, contentez-vous de l’emballage qu’on vous en fait » !« .
Or, que ce soit chez Trotta, chez Cossette, et même chez les déQodeurs, on met un point d’honneur à s’éloigner de ces trois accusations insultantes.
Tous les trois recommandent de s’éloigner de toute violence, et de se battre avec des mots et des idées, dans un appel unanime à la dignité, et au respect de toute l’espèce humaine, et même à l’amour des uns pour les autres. Sur les déQodeurs, le meneur de jeu, Léo, a même proposé une prime de 150 euros pour dénoncer tout post qui prônerait la violence, l’antisémitisme ou la haine sur le site de Q.
Son site a cependant sauté cette nuit pour »non respect de la charte", cette charte qui n’a pour but que d’exclure qui on veut en fonction d’intérêts politiques ou privés.
Sans doute, cette censure qui s’étend comme une pieuvre sur le web est l’occasion pour le public de découvrir ce que sont les complotistes et qui sont les comploteurs.