Je ne voudrais pas dire, mais cette décapitation pue. Je vois qu’elle fait que France Inter parvient à éviter de parler d’un couvre-feu qui emmerde 20 millions de Français.
Le fil des événements
Vers 17 h (heure locale), des policiers de Conflans–Sainte-Honorine ont été appelés pour un individu suspect rôdant autour d’un établissement scolaire. Sur place, les agents ont fait la découverte macabre de la victime.
À 200 mètres de là, dans la commune voisine d’Éragny, ils ont tenté d’interpeller un homme qui les menaçait avec un couteau. Les policiers ont alors fait feu, le blessant grièvement, avant qu’il ne succombe à ses blessures. L’assaillant aurait crié « Allah Akbar » avant d’être abattu. Il ne portait pas de gilet explosif.
Alors je ne sais pas si vous avez déjà essayé d’appeler les flics pour un individu suspect rôdant autour d’un établissement scolaire. Moi, quand je les appelle du Samu, il faut souvent une heure pour qu’ils se bougent, (s’ils se bougent).
Ici, les pandores (ces héros) arrivent à l’instant même, trouvent le type qui est resté à 200 mètres du lieu du crime (? ??), et l’abattent (sans sommation ?) On n’utilise pas de tazer, on ne tire pas dans les jambes, on l’abat parce qu’il menace avec un couteau. Heureusement, il n’avait pas de ceinture explosive, mais il aurait pu, ce vicieux. Mais il n’a pas oublié de crier Allah Akbar.
Je ne sais pas, mais ça me rappelle Lee Harvey Oswald, Mohamed Merah, la plupart des assassins du bataclan (qui se font sauter tout seuls)... Et tous ces assassins qui ne vont pas causer.
C’est quand même impressionnant, ces événements qui surviennent à un moment clé de la politique, et qui font qu’on parle de toute autre chose.
On ne va tout de même pas parler de nos petits problèmes de couvre-feu quand un de nos enseignants se fait couper en deux, ce serait indécent...