• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Xenozoid

sur Fusion Suez – Véolia : tous esclaves des spéculateurs de l'eau


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

xenozoid Xenozoid 23 octobre 2020 16:53

http://www.athenesforum.com/fr/content/energy-environment

https://www.francetvinfo.fr/france/veolia-condamnee-pour-avoir-coupe-l-eau-a-des-habitants-qui-ne-reglaient-pas-leurs-factures_2359263.html

2019

À l’instar de quelques groupes du CAC 40, comme Danone, Veolia a décidé de devancer la loi Pacte, actuellement en discussion au Parlement, qui donne la possibilité aux entreprises de se doter d’une « raison d’être ».

Le numéro un mondial de l’eau présentera à ses actionnaires, lors de son assemblée générale en avril, un texte sur le rôle de l’entreprise dans la société. D’ici là, le conseil d’administration va plancher sur la définition de cette raison d’être et une consultation en ligne des salariés est en préparation.

vielle nouvelle

Vivendi Environnement va être rebaptisé Veolia Environnement. Le nouveau nom sera proposé à l’assemblée générale des actionnaires le 30 avril. Par ailleurs, le groupe table sur une ’’croissance minimale de 4 % par an’’ d’ici 2005.

veolia au gabon

Depuis la privatisation de 1997, l’entreprise française Veolia jouissait d’un monopole absolu sur la distribution de l’eau et de l’électricité au Gabon, via sa filiale SEEG (Société d’Énergie et d’Eau du Gabon), détenue à 51%. Un arrangement mutuellement avantageux pour la multinationale française et le régime d’Omar Bongo, puis de son fils Ali, puisque ces derniers possédaient via une holding familiale une partie des actions de la SEEG, avec à la clé des dividendes confortables (800 000 euros, selon une enquête de Mediapart [1]).

Mais, coup de théâtre : le 16 février dernier, l’État gabonais rompt la concession qui le liait au groupe privé français, procédant immédiatement à la réquisition de la SEEG. La concession avait pourtant été renouvelée pour cinq ans en mars 2017, mais les négociations ont fini par échouer. Après plus de 20 ans de gestion privée au bilan plus que mitigé, rien ne dit que l’État parviendra à assurer la fourniture de l’eau et de l’électricité aux populations, vu sa gestion désastreuse avant l’appel au privé. Veolia et l’État gabonais se partagent probablement la responsabilité de la dégradation de la situation, mais le contrat signé avec Veolia étant tenu secret par les deux parties, il est difficile d’évaluer à qui incombe davantage le manque flagrant d’investissement et la vétusté des infrastructures. Le gouvernement et les proches de la famille Bongo ont accumulé les impayés, en bénéficiant jusqu’ici de la complaisance de la SEEG.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès