@L’apostilleur
J’aurai préféré qu’il dise, et ça aurait été plus malin politiquement : Nous ne renoncerons jamais à la liberté d’expression
Ce n’est pas tout à fait la même chose au niveau de l’auditeur, surtout quand il se situe de l’autre coté de la méditerranée.
Nous ne sommes par seuls au monde, et les effets d’esbrouffe peuvent s’avérer contre performant.
Erdogan a exploité immédiatement une déclaration que je trouve personnellement dommageable, tant elle peut donner source à la colère de peuples qui n’ont pas la même compréhension des libertés possibles, appliquée à une religion qui leur est propre.
Dés lors, il est facile d’instrumentaliser. Même si la liberté de blasphème existe pour nous, elle est incompréhensible pour l’autre. Hors, si l’on considère qu’elle s’élabore dans un contenu anecdotique, non vitale, qui est celui d’une certaine forme d’humour, il m’apparait qu’il faut s’interroger sérieusement sur la valeur d’un tel combat, et ce défit lancé, au risque d’un bras de fer stupide, et qui aboutit au pire
.
Quand au cours de Samy Frey, que vous évoquez, il est impossible d’émettre une seule critique à ce sujet, pour la même raison que le sujet est devenu semblablement épidermique, ce malheureux professeur ayant pris valeur de symbole, voir d’icone.
Ainsi à travers la critique impossible d’un sujet qui est devenu symbolique, on peut se rendre compte que des sujets devenus de plus en plus sensibles, au fur et à mesure qu’on les utilise, ne peuvent être résolu uniquement par la force simple de la liberté d’expression qui serait proclamée, en toute innocence ! Au risque d’engendrer encore amalgame, méprise, et colère, ou pire. .
Quand on ne parvient pas à résoudre un problème, il faut le poser différemment, disait Wingenstein