@nono le simplet
J’ai relu pendant le confinement les six albums de Paulette que j’ai, certains scotchés dans tous les sens, mal reliés, avec les pages se barrant. C’était quand même de la belle ouvrage. impertinent, léger et critique sur la société. Un espèce de candide ou les malheurs de le non vertu..... J’adore Joseph, le vieil emmerdeur reac qui accompagne Paulette comme un chaperon ! Vicieux, un vieux con, presque grabataire, qui métamorphosé en pin up renversante, qui devient amoureux de son propre corps....C(est ce mélange entre innocence de Paulette, et joie de vivre sans complexe, et la vision pessimiste et cynique de Joseph qui est détonante, dans leur rencontre de tous les extrémismes des années 70. Wolinski et Prichard devaient naviguer entre leurs deux incarnations.
Cabu, je l’ai découvert en 64, quand il dessinait le grand duduche dans Pilote..Le journal destiné encore aux gamins de 10, 12 ans a eu le bonne idée de grandir avec eux, embauchant des gens comme Gotlib, Reiser, Druillet, Bretecher, Mandryka, Fred, et j’en passe, s’ajoutant à Uderzo et Goscinny qui avait crée une forme d’humour compatible avec tous les âges, et terriblement impertinent, faisant réfléchir, tout en étant dépendant des lois qui régissaient alors celles encadrant les productions destinées à la jeunesse.
A partir de 67, 68, est apparu un intéret pour ces auteurs que les adultes méprisaient. Peu à peu la BD a perdu sa grâce des premiers temps.
J’ai balancé des tonnes de bouquins, mais j’ai gardé cette collection de PIlote, qui va de 64 à 71, avant que j’aille voir du coté de Charlie.