@Étirév
"C’est la Femme qui élève l’homme et le mène à la Vérité et à la beauté
morale ; c’est la Mère qui le fait à son image, c’est la Déesse
terrestre vivante qui lui enseigne la première la langue divine.«
Quoique les Saintes Écritures, Torah et Bible relèvent sans surprise du Patriarcat — inventeur de l’écriture -, c’est bien à la femme que s’adresse le serpent et c’est bien elle qui la première goûte au fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, avant pour son malheur de la transmettre à l’homme.
Hors l’indigence par trop freudienne de la seule symbolique phallique à attribuer au serpent pour une interprétation sexuelle du »péché originel« , ne justifiant jamais qu’à la Renaissance une répression sexuelle qui culminera en Chrétienté au XIXème siècle, le serpent peut à bon droit symboliser les cycles lunaires déterminant les cycles menstruels.
Cette interprétation de l’épisode permettrait d’envisager la femme comme inventrice du calendrier (le serpent) et comme celle qui transmet à l’homme le fruit de la connaissance du bien et du mal . A noter qu’en éthologie, on observe chez nos proches cousins chimpanzés que ce sont les femelles qui les premières découvrent et font usage d’outils, puis en instruisent les jeunes.
L’émergence au néolithique de l’ère patriarcale — visant par ses institutions (écriture, lois, mariage, religions, ...) à substituer à l’évidence naturelle d’une filiation matrilinéaire les multiples codes et règles permettant de déterminer et garantir au mieux une filiation patrilinéaire toujours présomptive — n’a pu se constituer que sur l’établissement du lien de causalité entre coït, grossesse et enfantement, probablement du fait de l’observation du bétail domestiqué. Serait-ce notamment cette découverte que nous relate symboliquement le récit biblique de la Chute, pouvant aussi figurer par l’expulsion de l’homme du jardin d’Eden sa transition du stade de chasseur-cueilleur à celui d’agriculteur-éleveur ???
PS : Si l’ère patriarcale visait à établir les institutions garantissant une filiation patrilinéaire, l’invention du test ADN déterminant une »paternité« biologique y met techniquement terme et frappe en conséquence ses institutions (civiles, religieuses, ...) d’obsolescence. L’émergence contemporaine des fondamentalismes et fanatismes religieux ne manifeste en fait jamais que les raidissements et parfois violents soubresauts de son agonie.
Re-PS :
»En réalité, l’homme ne peut être heureux qu’à la condition de ne pas
diriger lui-même sa vie, de confier à la femme ses plus graves intérêts,
de lui confier le soin de lui rendre deux choses qu’il n’a pas su
conserver et qui contiennent tous les éléments du bonheur : la Vérité et
l’Amour.«
Bien mignon, mais peut-être quelque peu »utopique" quand en reconquête d’autonomie à l’ère du tout-jetable, la femme passe pour soumise aux yeux des copines si elle n’a pas balancé au moins une fois son mec !
En vous présentant mes respectueuses salutations !
27/10 08:44 - Claudec
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27/10 05:40 - Claudec
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27/10 00:32 - Samson
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26/10 17:21 - Claudec
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26/10 12:03 - Claudec
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