« voir un homme vous annoncer des horreurs, des privations de liberté et des projections anxiogènes sur l’évolution des décès avec l’air de quelqu’un toujours prêt à rigoler »
Exact !
Ce qui prouve que les cours d’art dramatique de Mémère étaient médiocres ou que Pinocchio est un brin ringard, comme comédien : il n’y met aucun sentiment, aucune nuance. C’est plat ! Il lit son prompteur en se concentrant sur la diction et l’articulation, mais il ne comprend pas ce qu’il lit.
Histoire de nous montrer que leur interprète a fait des progrès,
les scénaristes des guignols sont en train de rédiger la prochaine séquence :
Pour le clash avec la Turquie : « Je veux et j’exige d’exquises excuses de M. Edogan. »
Pour le travail des soignants : « Ciel, si ceci se sait, ces soins sont sans succès”
Pour les directives à Darmanin : “Un chasseur sachant chasser
doit savoir chasser sans son chien”
Pour le rôle de Bachelot : “la grosse cloche sonne, la
grosse cloche sonne, la grosse cloche sonne”
Pour l’environnement : “L’énorme orme morne orne la
morne vallée”
Pour le petit commerce : “Si ces six saucissons-ci sont
à six sous, ces six cent saucissons-ci sont à six cent sous”
Pour la laïcité : “J’examine cet axiome de
Xénophon sur les exigences, les excès et l’expiation”
Pour les impôts : “Le fisc fixe exprès chaque taxe
fixe excessive exclusivement au luxe et à l’exquis”
Pour ceux qui se relâchent : “Je suis extraordinairement exaspéré, vous cherchez à vous
excuser, malgré vos explications exposées, vous êtes sans excuses”
Et il conclura : “Petit pot de beurre, quand te dépetit pot de
beurreriseras-tu ? Je me dépetit pot de beurreriserai quand tous les
petits pots de beurre se dépetit pot de beurreriseront”
Et Rokoto fera un article sur l’excellence du nouveau sociétaire de
la maison Molière, car il aura encore confondu le fond et la forme.