@eau-pression (4 novembre : 09:49)
La « dictature de l’urgence du long terme » serait une façon de nier la mort : prendre des décisions politiques qui concernent l’au-delà ?
Voilà une question à mettre alors en rapport avec ce souhait de sacrifice :
« croire au Progrès c’est accepter de sacrifier son présent personnel au nom d’un futur collectif » !
Encore une fois :
ceux qui prendraient ainsi des décisions politiques ne nieraient pas seulement la mort de ceux qui accepteraient de se sacrifier dans cette optique, mais aussi la mort de ceux qui, n’acceptant pas le sacrifice (ni ces décisions), se verraient
immolés (ie : sacrifiés)
sur l’autel d’une croyance à une urgence du long terme ou à cet au-delà auquel ils ne souscrivent pas forcément plus qu’à un «
Progrès crédible et attractif ».
E.Klein se rattrappe plus loin en signalant que les gens s’intéressent davantage à un sujet quand il y a polémique...
Il se rattrappe ou il s’enferre : c’est selon.
L’aristocrate (au sens étymologique) qui se voit dans le camps des ’meilleurs’, supervisant le débat par leur maîeutique , aura probablement tendance à penser que c’est la polémique qui motive sur le sujet ;
tandis que le démocrate sincère qui fait l’effort de croire en une égale capacité de chacun à s’intéresser au sujet, pensera probablement que c’est bien le sujet qui est à la source de la polémique.