@Gollum
Bolsonaro, Ben Johson, Trump, et pas mal d’autres, font écho aux Adolph, Mussolini, Salazar et Franco des années 30, années toutes aussi troublées que les nôtres, et il n’est pas étonnant une fois de plus que les causes créent les mêmes effets.
On peut se rappeler aussi comment un personnage comme Raspoutine, grand manipulateur paranoïaque, a réussi à s’imposer à la cour du tsar avant la révolution Russe. L’irrationnalité ne touche pas donc que les foules mais affecte ceux qu’on dit puissant, avant qu’ils n’implorent d’échanger leur empire pour un cheval.
Trump est une exception aux states, qui avait toujours choisi ses présidents en respectant les convenances démocratiques, et ne mettant pas en danger les institutions, restant dans la menace perpétuelle, comme un chef mafieux.
Ce type, échappé d’un feuilleton des Simpson, est un avertissement venu du passé, dans ce qui demeure la plus grande force militaire au monde. La raison et l’efficacité sont battus en brèche, pour des intérêts mercantiles à courte vue. Il dirigeait le pays comme une chaine de supermarchés, et la terre comme une supérette à faire tomber...
Philipp Roth a écrit il y a une vingtaine d’années « le complot contre l’amérique ». C’est une dystopie assez proche de l’élection de Trump. Roth a imaginé ce que serait devenu les states si Charles Lindbergh, le candidat républicains, ami des nazis, avait été élu en 40 à la place de Roosevelt...
.Un paranoïaque peut encore changer la face du monde. Il n’est pas vrai que l’histoire ne tient qu’à des déterminismes sociaux. Elle est liée aussi à l’évènementiel.
J’espère que Biden est sous bonne escorte policière, même s’il ne fera pas l’erreur de parader à Dallas dans une décapotable blanche bien sûr.
Biden ne changera peut être pas grand chose au destin de l’Amérique, mais il ne l’inclinera pas je pense vers le pire, et la destruction, comme l’a fait Trump. J’espère que j’ai raison de parler de ce type à l’imparfait