@Francis
Le covid est une sorte de cancer, qui se nourrit des conséquences de la mondialisation, qu’on confine actuellement, pour un temps court !
Fret décomplexe, tourisme fou, déforestation, sont les avatars du capitalisme, et de ses exigences, mettant en tutelle la nature, condamnant le vivant, dans son projet fou d’expansion continu.
Il ne peut par sa nature renoncer à ces postulats, des mantras sacrés, sans renoncer à ses déterminismes, à ce qu’il est : Le marché libre et ouvert, et la main aveugle du marché d’Adam Smith pour réguler l’ensemble
Tant que ces conséquences n’ont été préjudiciable qu’à l’écosytème, même si on s’en désole à travers les cops, au fond, en s’en fout : Toujours cet apragmatisme mortifère, cette procrastination généralisée, remettant à dix ans le changement, ne sont que des rustines et des illusions de résolution.
C’est très proche de la conduite d’un alcoolique, à la fois dans l’acceptation du verdict, mais restant dans le déni, jusqu’à la catastrophe finale. « L’année prochaine, c’est décidé, j’arrête...ou au moins je diminue... » Nous ne croyons pas à la fin du monde, d’un monde, tant qu’on n’est pas la tête dans le pare brise
Toutes les mesures qu’on prend actuellement, de façon forcées, sont bonnes pour l’écosystème, et tout autant correspondent aux bases jetées d’un monde moins absurde, avec retour des productions locales, de l’arrêt du tourisme destructeur et mortifère. C’est pour cela que je pense le covid réalise par ses contraintes, ce que
les idées jugées utopiques, mais de plus en plus nécessaires ne sont jamais parvenues à
réaliser.
Ayant travaillé dans le soin, qui est un bon laboratoire philosophique, si l’on sait observer que tout est systémie, j’ai tendance à penser que les accidents de santé, dus à une intoxication, et une mauvaise conduite de vie, ne peuvent souvent évoluer que par un premier accident, qui fait office de lanceur d’alerte. Et le covid en est un aussi !...Reste à en tenir compte ensuite quand on est guéri. Certains rechutent, d’autres en font expérience et leçon. Voilà pourquoi je dis que le covid est un frein à main transitoire, qui nous a stoppé peut être sur le bord de la falaise