’’les unanimistes sont cette catégorie d’humains tentant de résoudre leur
anxiété existentielle par un conformisme tyrannique ordonnant
l’unanimité d’opinion, et propageant le terme de complotisme dans ce but’’
-> Je ne crois pas que l’unanimisme soit un fait social naturel, ni dans les sociétés primitives ni les sociétés évoluées. Mettez trois hommes sur une île déserte, et deux d’entre eux se ligueront tôt ou tard contre le troisième. En revanche, le larbinisme, ce conformisme domestique est un travers très répandu chez qui affecte l’homme apprivoisé
et dont les ravages s’observent notamment en périodes de grandes crises — quand l’ordre ancien tarde à mourir et l’ordre nouveau à naître.
’’Autant d’éléments qui viennent confirmer que les élites plus ou moins
unies, autrefois nationales, désormais mondiales, ont toujours élaboré
des plans sur la comète’’
-> Des plans sur la comète ? Que nenni : des plans tout ce qu’il y a de concret, de solide, hélas.
’’A lui donner trop d’importance, l’affirmation d’une bouffée délirante
collective donne aux « plandémistes » le sentiment d’une concurrence
qui, d’une part, rendrait plus difficile l’expression de leur haine
vis-à-vis de l’idéologie néo-libérale et libertarienne responsable,
depuis l’accident de Tchernobyl et l’effondrement consécutif de l’URSS,
de la destruction des acquis et des liens sociaux ’’
-> Les pandémistes ? Vous voulez dire, ceux qui instrumentalisent a pandémie ? ou les suivistes ?
Ceux-là ne me paraissent pas haïr le néo-libéralisme , encore moins le libertarianisme. Mais nous ne parlons pas des mêmes personnes : moi je parle des meneurs ; vous parlez peut-être des suivistes ?
nb.« Si depuis la nuit des temps les
étoiles ont toujours fasciné les hommes, les comètes avaient plutôt
tendance à les effrayer. En effet, ne sachant expliquer ce phénomène, on
disait qu’une comète était un signe annonciateur de malheurs. Ainsi,
chacun « tirait des plans sur la comète », c’est-à-dire qu’il essayait de
prédire quel allait être le prochain malheur à s’abattre. De nos jours,
l’expression signifie qu’une personne s’imagine des choses (négatives en
général) dans une situation donnée, mais qui n’arriveront probablement
pas »