@racbel
Monsieur,
Détrompez-vous. Comme
beaucoup d’autres, je sais que l’accusation de « complotisme »
est la grosse ficelle dont use et abuse le Système, en France comme
ailleurs, pour discréditer toute pensée dissidente, y compris
lorsqu’elle est pertinente.
Depuis des
millénaires, le monde est traversé de complots de toute sorte :
c’est là une évidence historique.
Et c’est une autre évidence que
le « complotisme » puisse avoir du bon et conduire à mettre
au jour bien des vérités qui gênent ou dérangent.
Cette formule me paraît excellemment résumer la question :
"Il y a deux erreurs à ne pas commettre avec le
complot : en voir partout ; n’en voir nulle part."
Comme
indiqué dans le chapô, je ne prétends pas que l’opération
Covid-19 se résume à l’état des lieux que cet article en propose. Par exemple, le film Hold-Up de Pierre Barnérias et
Christophe Cossé, qui sort prochainement, livre à ce sujet une
série de pistes et d’éléments très intéressants.
En
réalité, mon rapport au complotisme est une affaire de méthode. Universitaire et historien de formation, je m’efforce, dans mes
essais et mes articles, de n’avancer que ce dont j’ai la complète
certitude (1). Ce qui m’amène à m’en tenir, dans mes articles comme
dans mes essais, à des faits incontestables étayés de preuves, autant que possible, irréfutables. Ce choix présente l’avantage,
comme je l’ai dit, de ne pas prêter le flanc aux procès en
« complotisme », si pratiques pour nos adversaires....
Dans
l’affaire du Covid-19, ce choix méthodologique me paraît d’autant plus opportun qu’on peut fort bien
se passer du complotisme : les faits établis (non complotistes donc) sont
déjà largement suffisants pour conduire Macron à la destitution,
ou du moins pour le discréditer à un point tel qu’il ne soit plus
en position de poursuivre sa politique de démolition et de trahison.
Sachant que cet
empêchement de Macron est, comme l’explique l’article, la
seule priorité qui devrait nous préoccuper actuellement.
Bien cordialement,
Alexandre Gerbi
(1) Et à défaut de
preuves, j’emprunte alors la forme de la fiction...