@Michael Gulaputih
Les subutex, j’en ai distribué à l’hopital. Un nom qui m’était familier, avant que mon fils ne m’offre le bouquin. Faut jamais tourné le dos à un toxico, si on les laisse entrer dans la pharmacie. Ce sont des pickpockets. Menteurs, manipulateurs, voir violents. L’addiction prend le pas sur la personnalité, la modifie, comme pour ce doc Jykell devenant Hyde. L’alcool le fait tout autant d’ailleurs. Tiens, je pense à un très bond téléfilm anglais ’The virtues« , sur ce dernier sujet visible sur ce lien. https://bit.ly/3luwkJW
J’ai rarement vu quelque chose de si réussi sur le sujet, hors ici l’aspect du trauma initial accablant qui fait sens.
J’essaie de lire toutes sortes de romans. Mais il faut je pense éviter de lire uniquement de la littérature contemporaine, tant les classiques nous offrent une assise critique en rapport avec le présent, propres à nous faire comprendre l’évolution. L’enfant vient de très loin. De »petit démon", en a fait parfois un petit dieu qu’il ne fallait pas traumatiser par la moindre remarque. Entre l’époque où l’on envoyait les gamins sur simple demande des parents, à la prison de la petite Roquette, https://bit.ly/35q9xcF à Paris, maintenant démolie, et les dérapages de l’époque Dolto, il ne s’est pas passé 50 ans.
A 19 ans, au début des années 70 je suis parti pour la Grèce en stop et finalement j’ai poussé jusqu’aux indes, le Népal, pendant un an, avant de revenir par les chemins de traverse. J’ai vu à l’époque pas mal de choses, qui m’ont déjà édifié bien mieux que la littérature ne l’aurait fait. Il faut faire l’éloge de l’apprentissage, où l’on paie sur le champ le mauvais maintien du marteau. Moi qui avait quitté l’école à 16 ans, j’ai repris ensuite mes études. Bien d’autres ont eu un itinéraire semblable. La capacité de résilience est au cœur de l’homme