@ Thierry Gourvénec :
Bonsoir, Revenant chez moi après une rude journée de travail, je suis très surpris du début de votre réponse à mon commentaire précédent (13 novembre 07:12
).
Je ne comprends pas.
Avec humeur, vous écrivez : "Vous posez des questions alors que vous ne répondez pas à celle qu’on vous pose. Donc je n’y répondrai pas.
« Je ne vois pas bien quelle est la question que vous m’auriez posée et à laquelle je n’aurai pas répondu !? Serait-ce celle-ci : » le « ne
me faites pas dire ce que je n’ai pas dit » est un remède dont de vastes
méta-analyses n’arrivent pas à déterminer de façon concluante l’efficacité« : je serais enchanté de connaitre les références de vos nombreuses méta-analyses.
" ? Je veux croire que vous aviez saisi l’humour de ma référence à des méta-analyses, humour qui voulait signaler à demi-mot le risque auquel s’expose toute personne tenant des propos non académiques, celui d’être progressivement poussée à choisir finalement, de mépris gênés en rebuffade, entre l’orgueilleux isolement et la compromission avec les seuls medias douteux qui voudront accueillir ses propos...
Très sincèrement je n’arrive pas à comprendre quelle est la question explicite à laquelle je n’aurai pas répondu ?
Pour attester ma bonne foi, je dois rappeler vous avoir donné raison sur une erreur commise par moi concernant le type d’imagerie médicale utilisée pour caractériser un des effets de cette covid-19 . Dans mon inattentive ignorance j’avais d’abord désigné l’IRM, avant de corriger dans le commentaire suivant qui suscite votre étonnante réaction : ce serait le scanner thoracique qui, d’après l’équipe Raoult et sans doute (?) d’autres, permettrait de caractériser un des effets pathologique du coronavirus correspondant.
Je suis d’autant plus déçu, oui je dois l’avouer, qu’il me semble que votre référence à cette question de sémiologie, au delà du cas présent du Covid-19 doit avoir trouvé d’autres exemples problématiques, que la littérature médicale a dû examiner dans des circonstances bien plus sereines et donc instructives pour nous en ces circonstances de crise.
Malgré cet obscur différent, vous avez bien voulu développer quelques réflexions autour de la thérapeutique. Je vous en remercie. Bien que je ne sois pas en mesure d’apprécier pour le moment la très rude et critique conclusion de votre message concernant l’association corticoïdes/anticoagulant telle que promue par les autorités, il me semble que vous aurez là matière à un article ultérieur [mais peut-être cette question a-t-elle déjà été abordée depuis longtemps sur le web ?]
Dois-je me féliciter ou m’étonner qu’un pédopsychiatre n’ait jamais eu recours à du paracétamol ? Les lecteurs du bref extrait suivant trancheront : « However, no one of the recent studies on COVID-19 patients, as of July
2020, provided detailed information about the use of antipyretics,
supposedly employed in the large majority of inpatients arriving at the
hospitals. To the best of our knowledge, only one paper [76] published
online May 25, 2020 raised the possibility that over-the-counter use of
ibuprofen as an antipyretic for COVID-19 could worsen disease outcome
because fever is antiviral. »
« raised the possibility » : seulement une question.