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Commentaire de Nicolas Cavaliere

sur Hold-Up, victime du totalitarisme


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Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 14 novembre 2020 13:02

@Bendidon

Employer le langage de l’ennemi pour formuler un propos de résistance me semble être la meilleure manière de le desservir. On parvient au même résultat de vulgarité crasse avec deux camps qui ne parviennent pas à s’entendre, chacun répétant dans son coin « c’est moi qui ai raison ». On n’entend plus rien sinon du bruit dans ces conditions. La nuance se perd, comme l’écrivait si bien Michel Drouet dans son bel article. Au-delà de la forme, si le docu en était resté au virus et aux privations de liberté qui y sont fallacieusement associées, il aurait suffi à atteindre son but. Qui est de pointer le fait que le Premier Ministre n’est pas que le Ministre de la Santé, et qu’il y a d’autres domaines dans la vie qui nécessitent des débats, des décisions et des moyens. En focalisant uniquement sur la santé et la finance, le discours de « Hold-Up » manque l’essentiel. Qui est la simple liberté de se déplacer, et donc d’agir. N’était-il pas possible de faire spectacle seulement avec ça ? N’y avait-il pas moyen de dénoncer les privations en elles-mêmes ?

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