@ Ibraluz :
« j’admets l’inintelligible, la différence, la diversité... »
Oui, moi aussi je l’admets, mais complètement : je veux dire que cela ne provoque pas en moi le besoin de justifier l’inintelligible par un essence divine. En cela, j’admets simplement la limite de l’entendement humain. J’admets que nous ne soyons pas forcément en mesure de comprendre un jour le Tout, dussions-nous avoir un million d’années devant nous pour y arriver.
Les plus récentes théories pour expliquer que les galaxies tournent trop rapidement compte-tenu de la matière existante, y compris matière noire, font revenir l’idée d’un univers en contraction-expansion régulière, ce qui ferait de notre moment d’univers de 15 milliards d’années un brefs instant d’expansion dans une infinité de contractions-extensions. Alors, comment imaginer que l’homme, fut-il un jour dôté des connaissances et d’un cerveau encore plus évolué, pourrait-il prétendre à TOUT connaître ? Notrer ssoif inextinguible de savoir nous amènera très très loin, et je pense que la simple dimension humaine, de l’homme et de son cerveau, seront percés à jour. Mais pas la compréhension de l’infini ou du rien. Nous ne pouvons comprendre que les objets et les sujets finis.
Pour autant, ai-je besoin de me réfugier en Dieu pour accepter cela ? Non.
« En ce qui vous concerne, votre position n’implique-t-elle pas une traque illimitée du sens ? »
Oui, je crois même que c’est fondamentalement dans toute la nature humaine. Soif du savoir, peur du vide, quête de sens. Et ce n’est absolument pas gênant pour moi de savoir que cette quête de sens est illimitée. Nous sommmes un pouillème de pouillème de l’univers. Je crois qu’il a existé, il existe, il existera des tas d’autres formes de vies et de conscience, certaines beaucoup, beaucoup plus évoluées que l’homme, et qui pour autant ne devront pas prétendre à la compréhension de l’infini et du rien.
Quant à la fin de votre commentaire, j’y abonde. J’ai fait une erreur que je regrette : je n’aurais pas du dire « parfaitement identifié ». Il ne faut pas utiliser un tel mot dans un contexte scientifique. Il faut en général éviter d’utiliser un tel mot, sauf pour dans une figure poétique.