@Clocel
Tous les boutiquiers ne sont pas devenus banquiers, sinon il y en aurait plus que de gilets jaunes. Non, c’est la haute bourgeoisie d’industrie et quelques opportunistes, qui ont mis la main sur la politique, confisquant les rêves d’amélioration. Zola a assez bien présenté l’affaire, dans les Rougon Maillard.
On ne peut rien attendre de ces gens, sinon de servir leurs intérêts. On ne peut avoir un propos bien pertinent, dans ces billets très courts, mais il est maintenant évident que si l’affairiste a crée un moment de la richesse, il ne produit plus maintenant que du malheur ; nous sommes maintenant bien loin des théories d’Adam Smith, et que la main aveugle du marché risque non seulement nous faire maintenant les poches, mais de nous couper le cou.
Le covid est au croisement de plusieurs dynamiques. Une première environnementale, une autre liée à la globalisation, au travers les transports et le fret, une autre geo politique, dans le sens que sa gestion Chinoise ressemble à une façon de faire la guerre et de s’affirmer.
Il nous met face à nos manquements, à la perte de la politique décisionnelle, anticipatrice, envahie par des intérêts privés. Ce qui explique la gestion brouillonne, pour ne pas dire parfaitement imbécile. Mais pouvait il en être autrement, à la vue du passif. Ca me rappelle le livre de Marcel Bloch en 39 : « L’étrange défaite », quand il se questionnait sur la défaite surprenante.