@ microf
Comme, je crois, cela arrive le plus souvent dans toutes les religions,
c’est parce que mes parents étaient chrétiens, plus précisément catholiques,
que je le suis devenu. Je ne le suis plus mais je reste très attaché aux
valeurs chrétiennes telles que je les ressens.
Après avoir ainsi “hérité“ du christianisme je me suis progressivement posé
les questions que vous me posez. Je ne crois pas avoir beaucoup été préoccupé
de “sauver mon âme“, dont je n’avais pas remarqué qu’elle était “perdue“. Mais
j’ai toujours été conscient qu’être chrétien avait un rapport avec ma conduite
dans la vie, plus précisément avec ma conduite morale.
Celui qui était pour moi le Christ m’a toujours semblé être un bon exemple
à suivre, mais certainement pas jusqu’à vouloir, comme lui, être martyrisé. Ce
prétendu “devoir“ de le suivre jusque là, très fréquemment énoncé dans ma
religion, a probablement beaucoup compté dans ma décision de la quitter. Et je
crois plus que jamais que les chrétiens ont mieux à faire que de “laisser
ceux qui les persécutent continuer“.
Puisque vous m’avez lu, vous avez sûrement remarqué que, dans la très grave
régression spirituelle et sociétale que, selon moi, nous subissons, c’est
principalement le rôle pacifiant du
christianisme que je trouve précieux, et dont je cherche à faire prendre
conscience autour de moi.
En cherchant plus encore à obtenir, de ses plus haut responsables, qu’ils abandonnent leur culture, et leur transmission aux nouvelles générations, du scandaleux volet criminogène de leur théologie, véritable trahison de Jésus et des Évangiles.