@eau-du-robinet
L’épidémie de grippe 2020 a eu lieu en janvier-février, et a été moins intense que les années précédentes.
Vous citez à juste titre la grippe de 2017 particulièrement sévère, le pic a eu lieu en janvier et était effectivement très important, mais cette maladie n’entraine pas de complication immunitaires, la pression hospitalière a été élevée mais moindre que le covid.
La « surréaction » des autorités au covid a eu lieu par effet d’imitation :
La Chine a donné l’exemple de mesures coercitives de confinement et de traçage autoritaire (ce dernier étant repris par d’autres pays d’Asie).
Vue la montée de panique au niveau mondial, et faute d’avoir pu mettre en oeuvre le traçage imposé, c’est la méthode confinement qui a été repris par la plupart des pays occidentaux.
Sans qu’il s’agisse d’un plan machiavélique préétabli, il est exact que certains états tendent à introduire dans la loi le recours à des mesures d’exception contraignantes et attentatoires aux libertés
Je ne sais pas s’il y a eu un sondage pour demander aux Français s’ils auraient accepté un traçage obligatoire par smartphone voire bracelet électronique et une mise à l’isolement « sous contrainte » des personnes contaminées et cas contacts, plutôt que couvre-feu et confinement général. Dans les deux cas c’est de l’autoritarisme.
« Ne rien faire » est un choix possible pour des pays peu atteints par l’épidémie, mais pas soutenable pour ceux où l’épidémie est active : on a vu comment la Grande Bretagne a du tardivement changer de stratégie. Une épidémie a une dynamique très complexe, certains pays épargnés par la première vague ont pris de plein fouet la seconde, d’autres le contraire, d’autres les deux, d’autres aucune. On voit quand même des pays fermer leurs écoles ou stades alors qu’ils n’annoncent que quelques cas (ex : Cambodge, où il n’y a eu aucun décès).