@Stephana
C’est effectivement et évidemment un élément essentiel.
Mais il n’y a pas de recette miracle. La meilleure garantie qu’un frein, et tant qu’à faire, et pourquoi pas, un blocage total, soit mis à la corruption, c’est la participation d’un maximum de citoyens à la vie collective démocratique.
C’est ce qui a manqué, en URSS, et surtout dans les dernières décennies.
Mais c’est aux citoyens de prendre conscience et de participer à l’élaboration des décisions. C’est donc à nous tous, collectivement, de bouger pour créer des organisations démocratiques de base capable de recenser les besoins sociaux les plus urgents et les forces productives disponibles à mettre en correspondance, ou à créer, via le crédit, précisément.
Le budget collectif ne peut fonctionner que s’il est réellement élaboré à partir de la base, et doit donc en outre être synthétisé et synchronisé, dans tous ses éléments, au fur et à mesure de son élaboration, pour former finalement un budget national réellement représentatif.
Cela implique donc des contrôles démocratiques à tous les niveaux, et non le pouvoir d’une bureaucratie.
Ce n’est de toutes façons pas simple, et cela dépend non seulement du civisme de chacun, mais aussi et surtout du bon niveau de formation scolaire et d’études de l’ensemble des citoyens, et à mon avis, c’est même là le point le plus délicat, actuellement !
Il y a depuis plusieurs décennies une politique de sabordage du niveau scolaire qui favorise grandement les manipulations politiciennes actuelles, appuyées et relayées par l’intox des médias.
C’est pourquoi je pense que le premier but d’une organisation politique démocratique doit être la formation de ses militants aux questions de l’économie, sur la base des réalités du monde actuel, et non sur la base de préjugés idéologiques, datant généralement, en plus, d’un autre siècle !
Luniterre