Le Monde Diplomatique vient de publier un article de Frédéric Lordon qui, pour une fois, est lisible :
" En fait c’est très simple : pourquoi les paroles institutionnelles s’effondrent-elles ?
Parce que, dans le temps même où elles présidaient au délabrement de la
société, elles auront, chacune dans leur genre, ou trop menti, ou trop
couvert, ou trop laissé passer, ou trop regardé ailleurs, ou trop léché,
que ça s’est trop vu, et qu’à un moment, ça se paye"
Paniques anticomplotistes
.
Ça dit à peu près les mêmes choses que j’avais posté :
Il y a une forte responsabilité des médias dans l’émergence de ce
complotisme : à force de mentir et de censurer pour défendre les
intérêts de leurs patrons, les actionnaires, de plus en plus de
personnes s’en sont aperçues. Du coup, ces médias étant
totalement décrédibilisés, les rebelles sont convaincus que tout ce que
disent les médias est faux.
C’est le piège : lorsque les médias
disent que la bataille de Marignan a eu lieu en 1515, ils pensent que
c’est faux sous prétexte que ce sont les médias qui le disent. Et c’est
là que commencent les délires.
Ils ne se rendent pas compte qu’ils
font le jeu des médias. Les médias ont besoin d’un certain nombre de
cinglés pour les montrer à leur public et, ensuite, faire un amalgame
pour désigner comme »complotistes« les vrais dissidents et les vrais
lanceurs d’alerte qui dénoncent les pratiques de la mafia dont font
partie leurs actionnaires.
Alors, amis dissidents, surtout ne faites pas la connerie de tomber »complotistes", vous faites le jeu de l’oligarchie.
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