Voici le courriel que
j’avais adressé le 02/03/2010 aux délégués du personnel de ma société ; La
semaine suivante, tout était rétabli en français et beaucoup de mes collègues
m’en ont félicité.
Aujourd’hui pour la
première fois pour obtenir une conférence audio sur Paris, le numéro xx xx xx
me parle en anglais pour me diriger vers une réunion.
La loi oblige à
parler en français en France dans les entreprises et cette initiative est donc
illégale.
La langue officielle
de la République française est le français (article 2 de la Constitution de
1958).
Je n’appellerai plus
ce numéro tant qu’il me répondra en anglais.
Je vous prie d’en
faire part au directeur de xxx parce qu’il est anormal que l’on soit humilié de
la sorte en nous obligeant à parler en anglais.
Je rappelle que des
DRH se sont senties humiliées lorsqu’on a comparé leurs actions à celles des
collaborateurs en 1940, et voilà que maintenant on veut nous imposer la culture
anglaise, ce qui constitue une collaboration avec l’étranger.
Cette obligation de
comprendre l’anglais constitue une discrimination humiliante pour tous les Français
dans leur propre pays devant les anglophones.
Je vous prie donc de
sommer le directeur de xxx de faire cesser sans délai cette discrimination et
humiliation, comme vous en donne le droit le code du travail.
La loi donne aux
délégués du personnel le droit d’alerte dès lors qu’ils constatent toute mesure
discriminatoire prise par l’employeur. Le chef d’entreprise est alors tenu de
procéder sans délai à une enquête et de prendre les dispositions nécessaires
pour remédier à cette situation. Sinon, le bureau de jugement peut être saisi
(avec accord du salarié lésé) et statue selon les formes applicables au référé.
(art. L.422-1-1 du code du travail)