« Anne-Sophie Lapix a
aussi eu raison d’évoquer celle de Gérald Darmanin «
Macron a parlé un jour du
pouvoir de l’Etat Profond en France. Pas surprenant car il n’est pas en
territoire inconnu : c’est l’Etat Profond qui l’a fait élire et encore l’EP
qui s’est opposé à certaines de ses initiatives à l’international.
Qui compose cet Etat Profond ?
La haute fonction publique politisée, des réseaux corporatistes (magistrats, police,
EN …), les médias et leurs patrons, les patrons du CAC 40.
Un bon indicateur de la ligne éditoriale
de l’EP est la position défendue par les grands médias sur l’international et la
cote du Président auprès des journalistes.
Sarkozy avait perdu la cote
auprès des médias à un moment de sa présidence. Il ne l’a jamais vraiment
retrouvée jusqu’à la fin de son mandat, puis il fut battu par Hollande. Il me semble
que l’EP n’est pas étranger à la disgrâce de Sarkozy suivie de son échec. L’élimination
de Fillon est typiquement un haut fait de l’EP.
Pourquoi ce retour sur le
passé ? Parce que l’EP gère aujourd’hui la carrière de Macron. Il sera
intéressant de surveiller la relation de Macron avec les médias. Car après les
GJ et la crise de la Covid, il n’est pas impossible que l’EP ait décidé de
miser sur un nouveau cheval (ou jument si l’on suit Attali). L’indicateur « relation
Macron/médias » peut nous permettre d’y voir plus clair sur les projets de
l’EP. Ecoutons Anne-Sophie Lapix avec une oreille attentive.