@Luc-Laurent Salvador
Je ne comprends pas trop le rejet de mon postulat. D’autant que vous ne démontrez rien me semble-t-il.
Je ne vois pas comment un mot, un seul, pourrait enfermer en lui-même la quintessence de la connaissance que nous en avons. Déjà la connaissance, au singulier, est un non-sens. Nous avons des connaissances, au pluriel, à propos du monde. En plus, elles ne sont même pas définitives.
Je ne comprends pas davantage votre opposition entre idéalisme et matérialisme, ce sont juste des positions philosophiques, d’ailleurs refusées par certains philosophes, ente autres Spinoza.
D’où le fait d’ailleurs que Spinoza a été crucifié (au moins sur le plan des idées) par les tenants de l’idéalisme religieux qui voyaient en lui un athée, contresens majeur, alors que les athées (les vrais) voulaient voir en Spinoza un des leurs ce qu’il n’était pas. Ce dont il s’est expliqué dans une lettre mettant les points sur les i.
La nature est pour Spinoza équivalente à Dieu lui-même (il dit quelque part que Dieu s’est donné entièrement dans la Nature) et donc dès lors n’est pas plus cernable et dicible que Dieu lui-même.
Vouloir l’épuiser par un discours est donc vain.
Dire d’ailleurs que tout est matière, position du matérialisme, est une idiotie dès lors qu’on ne sait même pas ce qu’est la matière. (On sait d’ailleurs depuis la mécanique quantique que cette notion de matière a subi des dommages assez conséquents)
Et la proposition est tout aussi valable pour l’idéalisme.