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Commentaire de lisca

sur Guantanamera


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lisca lisca 2 décembre 2020 11:18

Au sujet du chant des Marais, il date de 1933, provient du camp de travail pour délinquants et communistes de Börgermoor en Basse Saxe, terre de marais. Les prisonniers étaient relâchés en général à Noël. Le parolier s’appelle Johann Esser, mineur et communiste, né en 1897, mort dans les années soixante, issu de la région de Rheinhausen (aujourd’hui Duisbourg). Le refrain du chant qui clôturait un spectacle organisé par et pour les prisonniers dans le camp, fut repris en chœur par les soldats qui les gardaient. Puis interdit par le directeur du camp. Mais les gardes demandaient aux prisonniers de le chanter quand même, au travail.

Le dernier couplet parle de « patrie » (Heimat, le pays natal, ou la région natale, parfois le village) contrairement à la version française admise depuis les années 70-80.

Traduction  :


Mais un jour, fini les clameurs

L’hiver ne peut durer toujours

Un jour, enfin libre

Ô ma patrie, je dirai tu es à moi.

Alors nous ne marcherons plus vers le marais, la pioche à l’épaule.


Ici une belle version solo-guitare, en allemand de "die Moorsoldaten".


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