@Albert123
Je vais tenter de me rappeler les éléments de mon « panel » :
— 4 retraités très proches (classe moyenne, anciennement : kyné, prof, garagiste, institutrice). Mais ils ne sont plus tous jeunes, donc on peut comprendre que la balance de risques les inquiète. Un en campagne, deux en ville tranquille, 1 en ville pourrie. Approbation de toutes les mesures. Même pour ceux qui détestent Macron, il faut le savoir.
— Autour de mon lieu d’habitation : Banlieue parisienne pas exceptionnelle mais vivable avec espaces verts, pas trop surveillée : On a des promeneurs qui s’éloignent des sentiers battus sans masque, et de l’autre, plus dans le centre, des habitants très disciplinés appartenant, en apparence, à des classes sociales très variées. Je dirais que ça fait du 2/3 disciplinés et du 1/3 « rebelles » (une fois libres à l’écart du centre), même si c’est difficile à évaluer car on s’adapte selon le lieu pour ne pas être ennuyé.
— Environnement de travail : Beaucoup de cadres, dont beaucoup en ce moment en télétravail (ça peut expliquer le côté avantageux pour certains, ça leur rend les mesures plus agréables). Plus préoccupés par les affaires qui ne sont pas encore les pires, comme les masques de Salomon, l’incohérence des propos des ministres qu’ils mettent sur le dos de l’incompétence, mais c’est un milieu où, même si on pense comme un « complotiste » on ne l’avoue pas. Ca ferait trop péquenaud et type bizarre. Alors je vais évaluer à 3/4-1/4 étant donné que, comme le font les instituts de sondage qui évaluent les intentions de vote, 1 qui avoue l’inavouable vaut 4 qui pensent l’inavouable. (Et pour deux qui avouent ça fait donc 8, sur un total régulièrement fréquenté de 32, à la grosse louche).
— Enfin, déplacements dans Paris intra-muros : Discipline totale. Difficile d’évaluer si c’est par la peur de l’amende ou la pure discipline, mais on voit que les gens sont complètement « rôdés » au masque, au point qu’ils se sentiraient peut-être nus s’ils n’en avaient pas. Personnellement je les plains, ils l’ont toute la journée sur la tronche, où qu’ils soient. Mais s’il y avait un réel refus je pense qu’on ne verrait pas ça. On pète facilement tout dans Paris dès qu’un truc ne plait pas, à tort ou à raison. Donc j’estime que les vrais opposés sont minoritaires.
— Visite d’un ami dans une cité HLM : Le seul endroit où j’ai recueilli un avis vraiment défavorable mais masque en dehors tout de même. On peut supposer évidemment que c’est là qu’il y a largement plus de 50% d’opposés aux mesures, mais ils ne représentent que 1/6 de la population.
Donc mon estimation à légèrement plus de 50% d’approbateurs sur toute la France (même chez les anti-macronistes !) me parait assez juste.