Que de cafouillages ! Que de lâchetés ! Tout le cynisme de la politique politicienne (loin des idéaux et des réalités qui animent les peuples qu’ils prétendent représenter) s’exprime dans cette affaire qui n’est qu’une crotte de nez en plus collée sur la vitrine électorale 2007. Comment faire confiance à ces grands partis qui ne cessent de tourner comme des girouettes au vent mauvais de l’opinion... Il n’est pas étonnant que la conscience politique s’affaisse dans ce pays des droits de l’homme, réduite à des petites histoires de clochers. Chirac a une grosse part de responsabilité dans ce gâchis. Après 2002, il n’a jamais voulu prendre en compte qu’il avait été porté au pouvoir par la gauche autant que la droite pour faire barrage au Le Pen décati, symbôle d’une honte qui n’a pas été digérée. La représentation présidentielle n’est que peau de chagrin au service des lobbies et autres conglomérats de la finance. Cette campagne électorale pue la campagne publicitaire. On fait comme si... Le béarnais ainsi tire son épingle du jeu, comme si l’UDF n’avait jamais voté les lois scélérates de la droite. Dans toute cette histoire le petit Sarko se frotte les mains avec délectation. La connerie des français pantouflards est telle qu’il peut y croire, savourer la berceuse des sondages. Derrière les décors de ce piteux spectacle, la véritable solidarité s’exerce dans les luttes les plus désespérées qui soient. Mais le gogo préfère entendre Sébastien, ou Ruquier, ou Poivre d’Arvor, ou Chabot ou Jhonny Halliday, ou... Les hyènes sont à l’affût ! Décidément, je préfère le gars Besancenot, qui travaille et parle franc, je préfère une Voynet qui sait de quoi elle parle, je préfère un Bovet qui parle de choses réelles...