@Old Dan
Les problèmes liés à l’antigénicité de Spike sont connus depuis un bon moment
Ici une étude à prendre avec précaution pour ce qui concerne la contagiosité, observée in vitro. En revanche, les études antigéniques ont un intérêt. J’ignore pourquoi les labos n’ont pas essayé la protéine N qui elle aussi, déclenche une immunité humorale et s’avère plus stable
https://www.cell.com/action/showPdf?pii=S0092-8674%2820%2930877-1
En résumé, nous avons analysé plus de 100 virus pseudotypés en termes de leur infectivité et de leur sensibilité à la neutralisation par des Acm bien caractérisés ou des sérums humains de patients convalescents. Des changements d’acides aminés ont été observés dans toute la protéine de pointe. Un changement d’acide aminé (D614G) en dehors de la RBD s’est avéré plus infectieux, mais aucune preuve de résistance aux anticorps neutralisants n’a été démontrée. Cependant, la domination croissante du D614G mérite une attention particulière. Bien que certaines souches avec des changements d’acides aminés à la RBD étudiées ici aient perdu leur infectivité, ce qui suggère qu’elles pourraient ne pas se généraliser, les variantes naturelles de RBD avec une résistance accrue à la neutralisation médiée par des anticorps doivent être étroitement surveillées. De plus, l’ablation des sites de glycosylation affectait leur réactivité aux anticorps neutralisants, ainsi que leur infectivité, renforçant la notion que le glycane pourrait considérablement affecter la réplication virale du SRAS-CoV-2 et les réponses immunitaires induites par le vaccin. Collectivement, nos résultats aident à faire la lumière sur les implications de certaines souches en évolution dans les virus en circulation en ce qui concerne une infectivité accrue et une antigénicité modifiée.