Message à Monsieur Marc Dugois,
Votre texte est intéressant et je vous remercie de son
partage.
Il y a le don mercantile pour l’intérêt et le don oblatif
pour servir.
Notre Seigneur Jésus Christ par le don de Lui-même pour
notre salut nous enseigne ce qu’est « donner » dans le sens le plus
noble. L’obole au
temple
de la pauvre veuve dont Jésus fit remarquer la générosité d’âme est riche d’enseignement :
« Jésus, s’étant assis vis-à-vis du tronc, regardait
comment la foule y mettait de l’argent. Plusieurs riches mettaient beaucoup. Il
vint aussi une pauvre veuve, elle y mit deux petites pièces, faisant un quart
de sou. Alors Jésus, ayant appelé ses disciples, leur dit : Je vous le dis en
vérité, cette pauvre veuve a donné plus qu’aucun de ceux qui ont mis dans le
tronc ; car tous ont mis de leur
superflu, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce qu’elle possédait, tout ce
qu’elle avait pour vivre. » - Évangile de Marc (Ch. 12, Ve. 41 à 44)
De
la conception partagée du don véritable dépend la qualité de l’échange qui va s’établir entre humains. La qualité d’échange entre humains est perceptible au niveau des marchandises et de la communication. Lorsque cette conception du don véritable est effacée, les marchandises se développent à profusion et tout s’achète. Mais chacun est de plus en plus pauvre !
Dans le film « Black Robe » réalisé par Bruce
Beresford et sorti en 1991, le chef indien reproche justement aux
blancs européens de ne pas savoir donner.
En vous souhaitant d’excellentes fêtes de Noël !