Beaucoup d’erreur sur l’article...
avez vous entendu parler de rétrotranscription de l’ADN :
À la fin des années 1960, la biologie moléculaire, alors jeune
discipline, entre dans ce que l’historien Michel Morange a appelé sa
« traversée du désert ». Les connaissances sont alors résumées par le
« dogme central » énoncé par Francis H. C. Crick, qui veut que
l’information aille uniquement de l’ADN (acide désoxyribonucléique) à l’ARN
(acide ribonucléique), puis de l’ARN à la protéine. Le passage inverse
des protéines à l’ARN puis à l’ADN est d’autant plus exclu que, s’il
existait, il pourrait rendre compte de la capacité de codage d’un
nouveau caractère par le génome.
Pourtant, en étudiant le mécanisme de réplication de certains virus ayant un matériel génétique formé d’ARN, les Américains Howard Temin (1934-1994) et David Baltimore (né en 1938) isolent, en 1970, une enzyme baptisée transcriptase inverse (reverse transcriptase
en anglais), capable de synthétiser de l’ADN à partir de l’ARN (ce que
l’on appelle la rétrotranscription). Le dogme central de la biologie
moléculaire est bousculé, ce qui est très mal pris dans un premier
temps, avant que ce processus ne soit vérifié et accepté. Il existe des
situations particulières à l’intérieur du dogme, dont l’essentiel est
préservé puisqu’on n’a jamais observé de passage de protéines vers
l’ARN. La rétrotranscription est indispensable à la multiplication des rétrovirus (comme le virus du sida), dont l’information génétique
est portée par un ARN et non par de l’ADN. Les études de génétique
moléculaire qui débutent dans les années 1975, et dont l’objectif est de
connaître les gènes exprimés dans une cellule à partir des ARN
messagers (ARNm) qui y sont présents, doivent beaucoup à H. Temin et
D. Baltimore qui leur ont fourni un outil de choix, la reverse transcriptase (transcriptase
inverse), permettant d’obtenir des populations d’ADN rétrotranscrit
(ADNc) à partir de ces ARNm nettement plus instables. Pour leurs travaux
en biologie moléculaire, Temin et Baltimore reçurent, avec Renato Dulbecco, le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1975.
Faites vous vacciner si vous vouslez, pour ma part j’attendrais un vaccin classique