@Philippe
« Je t’ai déjà écrit à de »nombreuses« reprises » :
et donc ? Ça devrait me faire taire ? C’est ça qu’il faut que je comprenne ? Tu m’intimerais l’ordre de me taire, et je devrais m’exécuter ?
Au nom de quoi ? D’une pensée supérieure ?
Ou d’un élément de connaissance dont tu voudrais abuser ? C’est ça qu’il faut que je comprenne ? C’est bien ça ?
.
Le délire, forcément, dédouane, au moins en partie, de la responsabilité des actes délictueux de ceux qui en sont happés, c’est admis désormais de longue date par la loi. C’est un des acquis de la philosophie des Lumières. Puis de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Et bien avant, avec Socrate, et d’autres, de la philosophie tout court. De la sagesse.
En revanche « les gens qui en fait savent parfaitement ce qu’ils font », pour quelles raison bénéficieraient-ils de la clémence de la sagesse ?
Il me semble au contraire que d’avoir consciemment instrumentalisé la peur, au risque de provoquer le délire, constitue une circonstance aggravante de leur culpabilité, des conséquences de leurs actes.
Je ne comprends donc pas comment l’affirmation de la présence d’un délire « exonère d’office » ces gens.
Et donc ton goût amer, et ta nausée me semblent parfaitement injustifiés :
La preuve ? C’est écrit en toutes lettres, ici : Covid-19 : les difficultés à admettre l’existence d’une bouffée délirante collective (2) - AgoraVox le média citoyen
"d’autre part, par analogie avec un individu qui se retrouve disculpé de
toute responsabilité s’il est démontré qu’il a agit sous l’emprise de la
folie, ils s’imaginent que les promoteurs de l’ultra-libéralisme se
retrouveraient tout autant disculpés. Quand c’est en réalité exactement
l’inverse. Le choix de l’instrumentalisation d’une peur archaïque
épidémique pour un bénéfice exclusivement vénal ignorant les
conséquences économiques, sociales et sanitaires, grandement aggravées
par le délire, s’attirerait au contraire les foudres d’une exigence de
justice où la responsabilité pénale des comploteurs ou manipulateurs se
trouverait décuplée."