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Commentaire de Adèle Coupechoux

sur 2020, l'An foiré ?


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Adèle Coupechoux 28 décembre 2020 11:07

Salut Olivier,

Contrairement à vous, je m’attaque à une tâche un peu plus ardue, à compter ceux qui sont encore en vie...Je ne suis pas sûre d’avoir terminé avant le 31 janvier 2020. ;-/

Pour l’instant, pas de mort à déplorer à mon travail (CHU), et pourtant nous sommes plutôt nombreux.

Mes plus proches voisins parmi les plus âgés, 87 et 80 ans, sont seulement déprimés.

Le grand-père de 106 ans qui a eu le COVID en EHPAD s’en est remis et aux dernières nouvelles, sans péter la forme, lisait le Télégramme...

Dans mon immeuble, les escaliers sont toujours autant sollicités...par leurs habitants.

Les commerçants où j’ai l’habitude de faire mes courses sont, quand ils sont ouverts, pas très loquaces mais vivants.

Les commerçants qui eux sont fermés passent de temps en temps allumer leurs locaux pour éviter d’être vandalisés et que les rats ne s’installent aux rez-de-chaussée.

Dans les rues, je croise toujours les mêmes personnes qui me tendent la main pour quelques pièces.

Dans les transports souvent bondés, je n’entends plus personne tousser. 

Les véhicules des patrouilles de polices continuent de nous surveiller sans s’arrêter.

De la vie un peu partout, mais silencieuse. Seuls quelques cris « joyeux » d’enfants.

Après 9 mois d’enfermement, de quelque façon qu’il est été imposé, j’ai peine à croire que nous soyons au 21ème siècle. 

J’attends vos chiffres avec impatience.

, et pourtant nous sommes plutôt nombreux (CHU).

Mes voisins, 87 et 80 ans sont seulement déprimés.

Le grand-père de 106 ans qui a eu le COVID en EHPAD s’en est remis et aux dernières nouvelles, sans péter la forme, lisait le Télégramme...

Dans mon immeuble, les escaliers sont toujours autant sollicités...par leurs habitants.

Les commerçants où j’ai l’habitude de faire mes courses sont, quand ils sont ouverts, pas très loquaces mais vivants.

Les commerçants qui eux sont fermés passent de temps en temps allumer leurs locaux pour éviter d’être vandalisés et que les rats ne s’installent aux rez-de-chaussée.

Dans les rues, je croise toujours les mêmes personnes qui me tendent la main pour quelques pièces.

Dans les transports souvent bondés, je n’entends plus personne tousser. 

Les véhicules des patrouilles de polices continuent de nous surveiller sans s’arrêter.

De la vie un peu partout, mais silencieuse. Seuls quelques cris « joyeux » d’enfants.

Après 9 mois d’enfermement, quelle que soit la façon dont il nous a été imposé, j’ai peine à croire que nous soyons au 21ème siècle. 

J’attends vos chiffres avec impatience.


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