Epistémologiquement les complotistes et les anti complotistes
sont des gens heureux : ils ont toujours raison !
Quelle que soit la thèse énoncée par les uns ou les autres, l’antithèse est vérité.
Ainsi, dés qu’un jugement est posé sur un sujet sensible en matière de géo-politique, en matière de santé publique ou de climatologie, il est réfuté par un amoncellement d’arguments qui vont tous dans le même sens.
Or la recherche de la vérité n’est pas une collecte de faits concordants, c’est la mise à l’épreuve d’hypothèses que l’on s’efforce de mettre à l’épreuve des faits.
Par conséquent, c’est la suspension du jugement, la réflexion sur l’état des connaissances et la recherche des
conclusions rationnelles mais presque toujours provisoires qui permettent de moins se tromper.
Mais cette « epoke » ou suspension du jugement ne convient pas à
aux nécessités d’une communication immédiate et démagogique qui permette aux anticomplotistes de garder leur autorité et aux complotistes de conserver leur audience et leur influence .
Les complotistes et les anti complotistes
sont les revers d’une même médaille:ce n’est pas la vérité qui les préoccupe mais leur pouvoir sur l’opinion.