@sylvain qui dit : « Il va y avoir au moins 10 vaccins, chacuns avec des séquences d’ARN du virus, voir son ARN complet . ».
Il y a actuellement une dizaine de vaccins approuvés ou proches de l’être. Ils n’y en a que deux qui sont à ARN : Pfizer et Moderna.
C’est une technique connue depuis plus de 40 ans sur un plan conceptuel (taper Katalin Kariko dans un moteur de recherche pour plus d’informations), une quinzaine d’années d’études en thérapeutique humaine, 6-7 ans d’essais et thérapie en cancer humain. Il existe depuis plus de 10 ans un vaccin porcin à ARNm qui ne pose aucun problème.
Cette technique permet une fabrication rapide de vaccin. Notons que ce vaccin n’a pas besoin et n’utilise pas d’adjuvant tel qu’aluminium ou autre.
Mais, inconvénient notable, l’ARN est très fragile, il faut maintenir les doses à très basses températures, ce qui fait que ce genre de vaccin ne peut être utilisé que dans les pays qui disposent d’une infrastructure adéquate.
Le vaccin russe utilise un virus inoffensif pour l’homme auquel on a ajouté, par génie génétique, des portions du SARS-CoV-2. Je n’ai pas d’information concernant les techniques de fabrication. Je note simplement que les Russes sont assez pointus en virologie, ne serait-ce que parce que depuis longtemps ils utilisent la phagothérapie.
Les autres vaccins, chinois, AstraZeneca, etc, sont des vaccins classiques à virus atténué. Le développement en est lent, il faut trouver la méthode pour atténuer le virus.
La fabrication est lente également, pour une dose, il faut un œuf. Ensuite, il faut purifier le produit, parce que l’œuf peut être très allergisant. Pour être plus efficace, il faut des adjuvants.
Mais c’est une technique éprouvée, que l’on connaît bien. Le vaccin se conserve dans des frigos, il peut être transporté durant quelques heures dans une simple glacière. Il est donc d’emploi facile dans les pays avec de faibles infrastructures.