@Philippe Huysmans
La France est le seul pays à faire ce genre de procédé. Sans commentaires.....A rapprocher de la campagne avec la limitation à 8O,...mais là on va plutot vers la banalisation du 30 alors qu’on traverse une forêt qui brûle, en terme de métaphore...
Il ne s’agit pas de forcer les gens à se faire vacciner. Mais ceux qui se présentent n’ont pas à affronter ce genre de missive stupide propre à les faire douter, leur présence affirmant leur désir. Ils ne sont pas là pour une IVG, à ce que je sache. Ils ne sont pas soumis à ce questionnement quand ils viennent se faire vacciner contre la grippe, oui ou non ?
C’est toute la stratégie de communication qui est lamentable. Demander l’autorisation éclairée des patients aboutit à conclure que d’un part l’on est pas sûr de la validité du produit, et d’autre part que le patient a la qualité et la pertinence lui de l’avoir...Une histoire de fou, que connaissent ceux qui ont travaillé en psy, à qui on demandait à faire signer au patient un avis éclairé approuvant leur hospitalisation, alors qu’ils n’avaient pas l’état psychique et la liberté de s’y opposer...
Extrait d’un interview du professeur Kahn. : Le choix de la prudence face à la crainte des Français est une « très importante erreur stratégique de communication », juge-t-il. Selon lui, il existe « entre 30 et 35% de vaccino-sceptiques » pour qui « on ne pourra rien ». Il suggère donc de cibler « les personnes terriblement hésitantes » en leur apportant « la vérité et la transparence, mais également de l’enthousiasme », reprochant à l’exécutif d’« avancer à tout petit pas ». Avec cette attitude, « on va les convaincre qu’en effet, si on va si lentement, c’est qu’on n’est pas sûr de soi et qu’il y a un danger », observe-t-il.À LIRE AUSSI :« La lenteur de la vaccination française est un symptôme de notre déclassement »
« Parfois, quand j’entends la communication sur tous les dangers possibles du vaccin, les précautions, le fait qu’on peut déclarer des effets indésirables, le fait qu’on est prêt à arrêter la vaccination... Je ne comprends pas », déplore Axel Kahn. « Il faut protéger le peuple Français et les personnes fragiles. Et faire vacciner les soignants en priorité », poursuit le président de la Ligue nationale contre le cancer, lui-même décidé à se faire vacciner « le plus tôt possible ».